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* Sur les traces de René Char, poète et résistant


Envie d’autre chose que la classique randonnée autour du patrimoine ? je vous invite à marcher sur les pas du poète et résistant René Char (L’Isle sur la Sorgue 1907 – Paris 1988) ; organisée lors de la fête de la randonnée de Forcalquier-Montagne de Lure 2012, elle est animée par :

  • Claude F., fils de résistant et membre de l’association Basses-Alpes 39-45 : c’est la mémoire vive de la résistance et de la S.A.P. ; la Section Atterrissage Parachutage est  liée aux services secrets français de Londres  et supervisée par René Char – dit capitaine Alexandre – pour les Basses-Alpes ; Claude apportera de nombreux témoignages récoltés auprès de résistants, des anecdotes parfois cruelles, parfois émouvantes ou pleines d’humour.
  • Yves  M., et Marlène D. de l’association Accueil des Villes de France, antenne de Forcalquier : ils ponctueront  l’histoire de René Char d’extraits des Feuillets d’Hypnos1, René Char, folioplus classiques, Editions Gallimard, 1962 et 2007.

Un grand merci à Yves, Marlène et  Claude pour la relecture et la correction de cette note.

La météo à cet endroit
avec prévisions à 3 jours

Après plusieurs parcours en voiture sur des lieux symboliques de la résistance, nous allons entamer un parcours à pied jusqu’aux Hautes-Plaines. Les extraits des Feuillets d’Hypnos ne sont pas forcément ceux lus par Marlène ; même si nos guides songent à baliser un circuit avec panneaux d’informations, l’intérêt de cet itinéraire réside surtout dans le fait qu’ils nous accompagnent. Faites cette randonnée à thème si vous en avez la possibilité. Pour de plus amples renseignements : téléphone 04.92.75.02.81

L’entrée dans l’histoire de René Char

Après le temps des contacts noués entre opposants Char appartient à l’armée secrète, bras armé des Mouvements Unis de la Résistance (M.U.R.) ; il s’engage en septembre 1943 dans la S.A.P.  ; sous le pseudonyme d’Alexandre, il est responsable dans les Basses-Alpes :

Il est secondé par Pierre Zyngerman, polonais évadé d’un camp d’internement, dit Léon et Jean Sicard dit Serge. En juillet 1944, René Char est appelé à l’Etat Major interallié d’Afrique du Nord (Alger). « Il occupe les fonctions d’officier de liaison auprès du Général Cocher, donne des conférences militaires sur la guerre des maquis aux officiers anglais et américains, et devient directeur de la Villa Scoto, le centre des missions parachutées.

Il prépare le débarquement en Méditerrannée » : il ne peut participer à la libération de la France. Il revient en septembre, est incorporé à l’armée où il reste encore un an. C’est au cours de l’été 1945 qu’il met au point Feuillets d’Hypnos, création littéraire inspirée de son journal de guerre.

Il n’y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l’accomplit.

Céreste

C’est à Céreste que René Char a installé son P.C. (ou son Q.G. comme disent d’autres) où nous n’irons pas aujourd’hui ; il s’y passe un épisode dramatique. Roger Bernard, jeune poète insouciant, y fut exécuté d’une balle dans le dos, sous les yeux de René Char, près de l’ancienne halte de chemin de fer (22 juin 1944) : il était imprudemment sorti, chaussures anglaises aux pieds, portant sur lui une arme pour laquelle il voulait faire fabriquer un étui de cuir.

Horrible journée ! j’ai assisté, distant de quelques cent mètres, à l’exécution de B. Je n’avais qu’à presser la détente du fusil mitrailleur et il pouvait être  sauvé ! Nous étions sur les hauteurs dominant Céreste, des armes à faire craquer les buissons et au moins égal en nombre aux SS. Eux ignorant que nous étions là. Aux yeux qui imploraient partout autour de  moi le signal d’ouvrir le feu, j’ai répondu non de la tête… […] Je n’ai pas donné le signal parce que ce village devait être épargnut prix. Feuillets d’Hypnos, 138

Au mur de son bureau, un tableau de Georges de La Tour que René Char avait découvert à l’exposition  » Les Peintres de la Réalité en France au XVIIe siècle « , organisée au musée de l’Orangerie de novembre 1934 à février 1935.

La reproduction en couleur du Prisonnier de Georges de La Tour que j’ai piquée sur le mur de chaux de la pièce où je travaille semble, avec le temps, réfléchir son sens dans notre condition. […] La femme explique, l’emmuré écoute. Les mots qui tombent de cette terrestre silhouette d’ange rouge sont des mots essentiels, des mots qui portent immédiatement secours. […] Le Verbe de la femme donne naissance à l’inespéré mieux que n’importe quelle aurore.

Il partageait ses repas avec ses compagnons d’armes.

A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’asseoir. La place demeure vide mais le couvert reste mis. Feuillets d’Hypnos, 131

Après la guerre, René Char remercia les habitants de Céreste.
Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait rompre.

Forcalquier, la fontaine

Construite pour fêter le centenaire de la naissance de René Char (1907-2007) qui aimait retrouver ses amis à Forcalquier, elle a été inaugurée le 19 mai 2007 en présence de Marie-Claude Char.

J’ai toujours le coeur content de m’arrêter à Forcalquier.

Forcalquier, l’ancienne gare

En face de la gare, dans un ancien café, eut lieu la première réunion du secteur en présence de René Char. Nos guides exposent le contexte de la seconde guerre mondiale et de la Résistance ; ils n’oublient pas de signaler le rôle des femmes, plus discret mais non moins essentiel : elles soignent, nourrissent, transmettent des messages (écrits si petits, sur de petits papiers si soigneusement pliés, qu’ils peuvent être cachés sur soi ou même avalés en cas d’urgence), etc.

Il existait une ligne reliant Avignon à Apt par Cavaillon. Pour des raisons de terrain, elle ne monta pas à Forcalquier. Une antenne fut donc établie de la gare de Volx jusqu’à la ville de Forcalquier ; aujourd’hui déclassée, elle avait un rôle de terminus. A l’époque de la seconde guerre, elle était déjà fermée à la circulation des voyageurs.

Mane, Pitaugier

Le terrain de parachutage 115 prévu pour le matériel lourd n’a jamais servi.

Minoterie Girard, aujourd’hui moulin Bec

Les résistants s’y ravitaillaient en farine. Le résistant Martin Bret y aurait dormi. La vie des maquis n’est possible que grâce à l’action quotidienne de résistants sédentaires et de paysans qui en assurent l’intendance, et en partie, la sécurité.

Minoterie Nevière, aujourd’hui moulin Nalin

Elle fournissait de la farine pour la S.A.P.

Saint-Michel de l’Observatoire, Tour de Porchères

Terrain de parachutage 126 proche de la tour de Porchères. Le responsable départemental était informé  d’un prochain parachutage par un message codé de la BBC à 13h, message de confirmation répété  le soir. Le jour prévu, dès que le bruit de l’avion se faisait entendre, plusieurs hommes balisaient le terrain avec des lampes ou en allumant des feux, en se positionnant dans la ligne du vent. Après un premier passage de l’avion confirmant que les signaux avaient été bien perçus, le largage s’effectuait au second passage à 200m environ du sol. Les containers  étaient rapidement évacués du terrain puis cachés. Dans le cas de ce terrain, ils étaient cachés au premier étage de la tour.

C’est ici qu’eut lieu un parachutage mouvementé : un parachute s’est mis en torche, le container s’est vidé de son contenu ; un autre a été retrouvé dans un arbre en fin de nuit près de la nationale. Chaque incident faisait l’objet d’un compte rendu détaillé.

Armand le météo définit sa fonction : le service énigmatique. Feuillets d’Hypnos, 67

Les parachutages, site Basses-Alpes 39-45.

Nous avons la chance que le propriétaire des lieux, M. De T., soit venue ouvrir la tour de Porchères (probablement tour de guet du XIIIè), transformée en chapelle puis devenue tombeau de Léon Berluc-Perrussis, celui qui a fondé la section alpine du félibrige. La généalogie de la famille sur le site de GeneProvence.

L’intérieur a été aménagé de manière personnelle par les héritiers : un confessionnal venant de l’abbaye de Sénanque, un chemin de croix en céramique moderne au mur, un grand tableau de l’évêque de Toulon, un autre daté de 1789, le portrait de Berluc-Pérussis et son épitaphe en provençal.

Mane : la tour de Porchères, estoublon

Saint-Michel de l’Observatoire, lavoir la Marceline

La ferme Megy toute proche  comptait trois fils membres de la S.A.P. ; aujourd’hui il ne reste que Maurice ; elle accueillait les résistants qui pouvaient dormir, se reposer ou passer des informations. Grâce au recensement de 1906 (dans lequel je n’ai pas trouvé de Maurice : il a pu naître après 1906) et au cadastre napoléonien, j’ai pu repérer où devait probablement se trouver cette ferme proche du lavoir.

Saint-Michel : le vieux lavoir, estoublon

Saint-Michel de l’Observatoire, la Croix du Chêne

Point de départ des camions et des containers de matériel à distribuer. Ces containers étaient largués sur le terrain des Hautes-Plaines et descendus par charrette ou voiture. Nous allons parcourir, plus facilement que les résistants, le trajet jusqu’au terrain des Hautes-Plaines.

Saint-Michel de l’Observatoire, les Hautes Plaines

C’est le début du trajet à pied sur un sentier pierreux et sec qui monte régulièrement jusqu’aux Hautes Plaines. Au dessus du maquis, émergent les coupoles de l’observatoire. Les discussions vont bon train dans le groupe, les témoignages de Claude sont écoutés avec respect et émotion. Quand nous parvenons aux Hautes Plaintes, le mistral s’est levé ; face au vaste paysage qui s’étale à nos pieds, Claude montre le village de Revest des Brousses et au loin Simiane la Rotonde où un avion anglais en feu s’est écrasé.

Un soir du 10 mai 1944, l’équipe de la SAP de Simiane la Rotonde, s’apprête à réceptionner deux parachutages sur le terrain Abatteur ; les hommes allument les feux signalant le terrain. Vers 2h30, un avion approche, passe au dessus du terrain et repart puis revient en faisant des signaux incompréhensibles. Il perd de l’altitude puis chute dans une combe au sud. Un brasier gigantesque s’élève dans un concert de détonations. Avion ami ou ennemi ? A l’aube le petit groupe de résistants découvre un avion anglais à l’avant carbonisé avec quatre corps non identifiables et près de la tourelle arrière, la dépouille du mitrailleur de queue qui a vainement tenté de sauter en parachute.

Puis c’est le pique-nique à l’abri du vent au cours duquel de nombreuses spécialités s’échangent ; Claude ponctue son discours de nombreux témoignages anecdotiques.
Image de l’itinéraire 10km400 A/R 91m dénivelée 2h40 dépl.

Terrain de parachutage 127. Deux parachutages avant le 6 juin et 2 parachutages entre le 6 juin et le 15 août.

L’avion déboule. Les pilotes invisibles se délestent de leur jardin nocturne puis pressent un feu bref sous l’aisselle de l’appareil pour avertir que c’est fini. Il ne reste plus qu’à ressembler le trésor éparpillé. Feuillets d’Hypnos, 97

Mane, les Eyssautiers

Le ferme des Eyssautiers servait de refuge aux maquisards.

Forcalquier, les lieux de repli

J’ai toujours le coeur content de m’arrêter à Forcalquier, de prendre un repas chez les Bardouin, de serrer les mains de Marius l’imprimeur et de Figuière. Ce rocher de braves gens est la citadelle de l’amitié. […] Nous nous sommes épousés  une fois pour toutes devant l’essentiel. Feuillets d’Hypnos, 17

Forcalquier, le monument en hommage aux résistants fusillés en juin 1944

Le contexte : Dans la nuit du 6 juin la BBC lance un appel à l’insurrection en langage codé. Une réunion a lieu à Marseille avec les chefs régionaux (FFI, FTP, ORA, Circonférence). Le débarquement en Normandie est attesté, tous espèrent celui de Provence imminent. Contre l’avis de certains, ordre est donné de déclencher les opérations militaires. La Résistance sort à visage découvert, investit villes et villages. mais le débarquement n’a pas lieu et rapidement la Gestapo et la milice mettent en oeuvre une vaste opération de réaction, multipliant les actions contre les maquis, les arrestations et les perquisitions. Entre le 6 juin et le 15 août 1944, véritable date du débarquement en Provence, la résistance alpine connait ses plus fortes pertes.

Ces résistants morts avant l’heure, j’en ai rencontrés en chemin, souvenez-vous : au pont de Mirabeau, Emilie et Joseph Beinard fusillés le 21 juin (de Mirabeau au pont de Mirabeau), Jean Garcia à Jouques le 10 juin 1944 (Jouques : point de vue aérien sur le défilé de Mirabeau), Beaudun Robert et Garcin Clermont le 1er juillet 1944 à Thoard (le circuit du gypse), les martyrs du charnier de Signes le 18 juillet (Du charnier de Signes à la grotte du vieux Mounoï) et tous ceux tués à Forcalquier.

Les résistants de Sigonce s’installent à la préfecture de Forcalquier le 7 juin 1944 et y dressent des barrages. En fin d’après-midi, les allemands donnent l’assaut ; Emile Cavagni et Marcel Pascal (propriétaire de la distillerie de Lure à l’époque) qui reviennent d’une mission de ravitaillement, débouchent inopinément au milieu du combat ; ils sont immédiatement abattus. Douze résistants sont tués. Les allemands exposent les corps devant le mur de l’église et menacent la ville de représailles qui seront évitées grâce à l’intervention du maire, du sous-préfet et du capitaine de gendarmerie. Un jeune de 17 ans1/échappera à la mort par miracle.

Nous sommes tordus de chagrin à l’annonce de la mort de Robert G (Emile Cavagni), tué dans une embuscade à Forcalquier, dimanche. Les allemands m’enlèvent mon meilleur frère d’action, celui dont le coup de pouce faisait dévier les catastrophes, dont la présence ponctuelle avait une portée déterminante sur les défaillances possibles de chacun. […] Son comportement était instruit d’audace attisante et de sagesse. […] Je l’aimais sans effusion, sans pesanteur inutile. Inébranlablement. Feuillets d’hypnos, 157

On ne nourrit pas un village avec des ordures

Titre d’une affiche rédigée puis placardée par René Char, début 1946, dans le village de Céreste (Basses-Alpes). Fin 1945, René Char et son maquis font l’objet d’une campagne de calomnies. Plusieurs dirigeants communistes locaux font courir le bruit que le capitaine Alexandre est un agent louche et qu’il se livre au marché noir. Char demande aux instances nationales du parti une enquête sur Georges Dubois qui sera finalement exclu du parti plusieurs mois plus tard. René Char, un poète en armes, Laurent Greilsamer, Alliance Française de Johannsburg et Cape Town. Début 1946, la vérité est rétablie mais une autre campagne de dénonciations calomnieuses repart de plus belle. Char va coller son affiche dans le village de Céreste d’où part la diffamation :

Je [vous rends] juge et témoin d’une mauvaise action qui a déshonoré aussi bien ceux qui l’ont provoqué que ceux qui se sont appuyés sur elle pour diffamer et tenter de salir qui n’a de leçon d’honnêteté et de patriotisme à recevoir de personne. […] Je leur demanderai seulement la prochaine fois d’être moins bêtes, à défaut d’être moins ignobles.

Autour de rené Char

Pièce (dé)montée est une création théâtrale de Frédéric Fisbach, artiste associé au festival d’Avignon 2007, en hommage à René Char, à partir des Feuillets d’Hypnos.

Documents pour la classe, Eté 1944 : la résistance et la libération dans les Basses-Alpes, bulletin n°5, septembre 2004

Le livre dont les références suivent, sera votre guide de découverte par les chemins… Les chemins de la Liberté – sur les pas des résistants de Haute-Provence, Hélène Vésian, Claude GouronADRI/AMRID, 2004


1Hypnos : fils de la nuit et frère de Thanatos, dans la mythologie grecque ; pour René Char, personnage imaginaire auteur des Feuillets


Hors sujet : le test d’un vêtement technique

testColumbia T-shirt manches courtes technologie Omni-Freeze ICE® ; fabriqué au Sri Lanka taille M/M, polyester et élastane. C’est un modèle pour homme (50€ environ) mais dans les conditions du test, vous verrez que cela n’avait pas d’importance. Comme pour les autres tests que j’effectue, j’ai accepté celui-ci parce que je garde ma liberté de parole.

Ce que promet la marque : ce haut très aéré (tissu léger, fentes latérales) est capable de réguler la température : rester au frais quand il fait chaud, rester au chaud quand il fait froid. L’aération est stratégique là où vous en avez le plus besoin (comprendre ‘sous les aisselles’). « La Technologie de refroidissement avancé Omni-Freeze ICE® utilise votre sueur pour générer une réaction chimique qui réduit rapidement la température du tissu et de votre corps. […]. Avec le traitement antimicrobien, ce haut reste frais et propre. »

Ce que j’en pense : je l’ai testé la première fois par un temps de printemps, ni trop chaud ni trop froid. Je n’ai vu aucune différence avec les T-shirts que je porte habituellement, à part l’odeur de transpiration un peu moins forte que d’habitude en fin de journée.
Je l’ai mis en ce 28 avril, temps de printemps mais avec du mistral. Pour qui ne sait pas ce qu’est le mistral, il donne une sensation de froid même en été ! J’avais donc mis une polaire par dessus  le T-shirt, ce dernier au-dessus du pantalon. Quand nous sommes arrivés aux Hautes-Plaines, j’avais marché plus d’une heure et j’avais donc transpiré. Le mistral soufflait fort et beaucoup se plaignaient du froid tandis que nous écoutions sagement Claude. Et là, moi qui habituellement craint le mistral (je suis très frileuse), j’étais tout étonnée mais ravie de ne pas sentir le froid de la sueur refroidie sur ma peau.

Ça fonctionne donc par temps frais.

Le test par fortes chaleurs ne sera possible qu’aux beaux jours qui ne sont pas encore là.

©copyright randomania.fr

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Une réflexion sur « * Sur les traces de René Char, poète et résistant »

  1. Bonjour,
    Je voudrais savoir ce qu’a fait René Char le 31 juillet 1945. Je possède une oeuvre de René Char signée et dédicacée (Souvenir amical de l’auteur René Char Agen le 31 juillet 1945). Cette oeuvre et cette dédicace sont destinées à (Janine). Une autre personne a écrit au verso de l’oeuvre (Janine m’a donné ce tableau en aout 1945 à Agen lors de notre voyage de noce avec Christiane et offert à Janine par l’auteur). Janine est peut-être (Janine Mitaud Ibrahinoff ?), écrivaine et poétesse amie de René Char, ayant collaboré avec lui quelques fois.
    Merci, si vous avez des informations.
    Raymond Louis Quillivic
    [ndlr] le mieux est de téléphoner à Yves et Marlène (numéro figurant dans l’article) qui connaissent mieux que moi la biographie de René Char et pourront peut-être confirmer votre hyptohèse

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