Je suis venue jusqu’à Sault où une visite guidée était organisée par l’APARE. Julie nous avait donné rendez-vous l’après-midi, devant l’office du tourisme. Profitant d’une matinée libre, je décide d’inventer un circuit me permettant de longer le mur de la peste, partie terminale de celui que j’avais découvert à Cabrières d’Avignon : voir le mur de la peste ou la malédiction du Grand Saint-Antoine. Le temps est gris, les nuages présents mais il ne pleut pas… pour l’instant.
avec prévisions à 3 jours
Départ du pavillon de Saint-Hubert, bastide d’agrément bourgeoise dominant le confluent de deux vallons, position privilégiée pour tirer le gibier poussé par les rabatteurs et leurs chiens. Parvenue au pas de Viguier, le mur de pierres sèches débute par un enclos : il servait d’entrepôt à vivres ou à fourrage pour les chevaux et mulets chargés de l’approvisionnement des troupes ; je me mets dans l’alignement du mur pour mieux en mesurer l’importance : il est long, 27km, construit autrefois « par de petites gens contraints et pestant », ossature d’une barrière sanitaire décidée en haut lieu et appelée la Ligne. Haut de 2m de haut et 0,60m à l’origine, il n’a pas été restauré sur toute sa longueur. Construit grossièrement avec des matériaux trouvés sur place, il est l’oeuvre de tâcherons pressés.
Continuer la lecture de L’extrémité du mur de la peste, Monieux