Le vallon de la Gaillarde aux Issambres


Beau temps en ce 30 octobre. J’ai décidé de partir aux Issambres pour le vallon de la Gaillarde et son dolmen, puis au vivier romain. La randonnée peut être conçue en deux boucles dont le point central est le parking du vallon de la Gaillarde, peu avant le cimetière, au niveau de la station d’épuration, ou en une seule boucle.

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Des chasseurs sont rassemblés près du cimetière. Je monte dans le vallon, accompagné de quelques courageux vttistes qui me saluent. Le long de la piste, de nombreux arbousiers offrent leurs fruits rouges à la tentation. Fruits oranges en octobre, rouges en novembre, ils sont des deux couleurs et parent la nature de jolies couleurs ; c’est sans doute pour cela qu’il est cultivé dans les jardins. J’en déguste un, puis deux, il y en a autant que souhaité, je peux donc choisir les plus beaux. La peau est granuleuse mais la chair douce. Les fruits mettant un an pour arriver à maturité, il n’est pas rare de voir le même rameau porter les fleurs de l’année et les fruits mûrs nés des fleurs de l’année précédente. J’en ai ramené une bonne quantité chez moi pour le lendemain mais leur stockage au frais a changé leur goût. C’est cueillis et dégustés dans la nature qu’ils sont les meilleurs. Un des rares fruits comestibles en fin d’année, avec les champignons et les chataignes.

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* Points de vue sur la cascade de Courmes dans les gorges du Loup


Comme il y a deux ans, je suis chargée de préparer une énigme pour la rencontre de chasseurs de trésors organisée par l’association des Geocacheurs de Provence et de Partout à la Colle sur Loup. J’ai cherché sur internet un lieu inédit, beau, accessible à tous et j’ai décidé que ce serait la cascade de Courmes. Pour mes investigations, j’ai réservé une chambre d’hôtes au gite de la cascade : situé au bout d’une route de montagne étroite, il domine les gorges du Loup dans un cadre naturel qui fait rêver. Au cours du dîner du soir, Eric et Bruno me donneront quelques idées.

La cascade pétrifiante de Courmes avec une chute d’une vingtaine de mètres de hauteur, suivie de plusieurs petites vasques, est un élément essentiel des gorges du Loup, ensemble remarquable de l’arrière-pays de Grasse. Base communaleBase Mistral du ministère de la culture

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m500201_003685_p Base Mistral Min. Culture1 – le point de vue depuis la route est inaccessible : pas de place pour se garer. Même à pied, en bordure de cette petite route étroite et sinueuse, c’est risqué. Heureusement Google Earth vous en offre une version en 3D. La vasque principale de la cascade est située tout contre le tablier du pont par la RD6. Un sentier, condamné pour des raisons de sécurité, taillé dans la falaise, passe sous la chute et remonte jusqu’au village où je suis installée pour la nuit. Au XIXè siècle une buvette s’était installée à mi-hauteur de la cascade sur le sentier.

2 – Dans un cadre magique et caractéristique, le Saut du Loup est un lieu privé et payant (1€ portillon automatique).

— Photos Saut du Loup

3 – Eric et Bruno me signalent qu’il est possible de dominer la cascade moyennant d’utiliser un sentier interdit d’accès mais qu’empruntent toujours les amateurs de canyoning. canyon Bès-Courmes. Le chemin de la cascade démarre juste à côté de leur propriété ; un homme et son fils s’équipent pour descendre la cascade. Je repère le sentier encore visible qui chemine dans une végétation parfois dense. Je passe au dessus de gros tubes de métal qui retiennent un énorme filet métallique chargé de retenir les pierres pour qu’elles ne tombent pas sur la route en contrebas. Je dois me diriger au bruit de la cascade pour les derniers mètres car plus rien n’est évident. Enfin j’arrive au dessus de la cascade : une véritable émotion !

Sur le côté gauche, une première chute ; à droite, sur un rocher arrondi surplombant la route de 20m, avec grande prudence, je m’avance au dessus de la seconde chute, celle que l’on peut voir du bord de la route tout en bas. Le retour sera moins évident : par erreur, je descends sous le filet et me retrouve sur un sentier abimé, celui qui rejoint l’escalier condamné. Donc, ne descendez jamais sous le filet !

câble du filet métallique protecteur

Geocacheurs, prudence ! [Event] Azur #26 : mystery 1 par nicoulina

Image de l’itinéraire 1km680 dépl. A/R (1h au total), 35mn, 100m dénivelée

Le vivier romain, les étangs de Villepey


Balade tranquille recommandée par Guide nature Balades nature en Provence Côte d’Azur, CEEP, Dakota Editions 2011). Après la randonnée dans le vallon de la Gaillarde, celle-ci était tout indiquée pour terminer la journée passée à plus de 100km de chez moi. La Côte d’Azur en automne attire moins de monde. Cela me semblait donc idéal.

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Juste avant, j’ai cherché le vivier gallo-romain dont avait parlé M. Boyer lors du lancement de la collection rando malin Le Rando Malin Var, Bruno Ribant, Frédéric Boyer, mémoires millénaires éditions, 2010. C’est un touriste qui m’indique qu’il a vu un panneau 500m plus loin. Répertorié comme ‘Vivier de la Gaillarde’ sur le site des monuments historiques, il est en vérité près de la pointe de la Calle. Le tout petit parking le plus proche est plein. Je me gare le long de la route. En deux minutes, je suis sur les lieux. Le panneau explicatif le long du sentier bétonné du bord de mer est indispensable à la compréhension. A moins que de plonger avec masque et tuba, il faut presque toucher l’eau pour reconnaitre les constructions romaines qui séparaient les trois bassins.


Le vivier avait une longueur de 20m environ sur une largeur variant de 5m40 à l’ostium, c’est à dire à l’entrée, et de 12m à sa sortie postérieure la plus large […] Il était orienté nord-sud […] Trois murailles, d’une épaisseur de 0m80, le partageaient en trois bassins, trois compartiments (loculi) de profondeur et de largeur inégales. À leur extrémité ouest, ils s’appuyaient au rocher bordant le rivage, tandis qu’à leur extrémité est, ils s’arrêtaient à quelque distance du rocher. Continuer la lecture de Le vivier romain, les étangs de Villepey