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A partir de la chapelle Saint-Maxime, les plateaux surplombant l’Auvestre


Riez la Romaine nous accueille une seconde fois, un an environ après notre première visite orientée geocaching : ** Riez la romaine. Attention, petite route goudronnée mais étroite pour atteindre le parking de la chapelle Saint-Maxime. Cette fois, plus au nord que la première fois, nous traverserons les plateaux de chaque côté de la rivière Auvestre, ce qui nous fera grimper ou descendre par des routes goudronnées, mieux protégées du vent. Car aujourd’hui le mistral souffle en rafales de 40 km/h mais le ciel est bleu, tel qu’Yves l’aime pour les photos ; c’est bien emmitouflés que les plus courageux, 9 et la chienne de Philippe, quittent le parking près de la chapelle.

Mon album photos

Photos de Yves Provence

La chapelle Saint-Maxime, propriété de la commune, a fait l’objet de restauration en 2003 grâce à la mairie et aux dons récoltés par les sœurs Clarisse qui occupent les lieux ; à l’époque, les tuyaux d’écoulement en cuivre avaient suscité pas mal de discussions ; ils étaient imposés par l’Architecte des bâtiments de France… Sa vaste esplanade est propice à la méditation et aux points de vue sur la plaine. A l’époque de l’établissement de la première carte de France, pour y effectuer des mesures de localisation, le topographe Cassini y avait placé un signal.

Nous descendons jusqu’au village par un sentier de galets en lacets qui arrive au niveau de la tour. Là, par des escaliers, nous rejoignons le centre du village : la vieille porte  Saint Sols, la fontaine Benoite, le lavoir. La route revêtue baptisée voie communale n°9, grimpe sur le plateau que l’IGN appelle plaine. Alors plaine ou plateau ? Selon un cours de géographie de l’école primaire :

Les plaines se trouvent à basse altitude : les rivières coulent en surface et descendent les vallées de l’amont vers l’aval.
Les plateaux sont plats et hauts : les cours d’eau y ont donc creusé des vallées et des canyons.

Mais l’origine est ici provençale : plane en tant que nom, désigne une étendue plate donc un plateau ; celui de Valensole est la plane de Valensole.

Les champs de lavande aux touffes grisâtres courent vers l’horizon ; les antennes radio (dont France Bleu Provence) et télévision apportent une touche de modernité dans la plaine des Tourettes. Etonnant qu’il n’y ait pas de projet éolien sur ce vaste espace… Au carrefour qui mène à l’antenne de téléphonie mobile (640 m) et son point de vue sur la ville, je repère au nord-est les quelques montagnes enneigées : la Tête de Chabrières, le sommet du Couard.

Au bout de la plaine de Meyane, nous redescendons dans la vallée de l’Auvestre par le chemin de Brunet ; après la traversée de la route de Puimoisson, le jardin de la première maison du quartier Saint-Sébastien fête Noël : des paquets cadeaux sont accrochés au grillage. Un peu à l’écart de la voie communale n°17, nom bien peu poétique, un coin abrité du vent nous accueille le temps du pique-nique. Café chaud, rhum arrangé, gâteau, gingembre confit, il y a toujours quelqu’un pour partager des bonnes choses avec le groupe.
Nous poursuivons ensuite le long de la rive gauche de la rivière.

Par le ravin de l’Aubette, boisé, nous remontons sur la plaine de Saint-Maxime. La variante du GR4, grande piste facile, traverse les champs de lavande. Un peu déçue : le fameux GR® 4 à travers le Verdon, de Sainte-Croix-du-Verdon à Castellane, n’est arrivé qu’en 5è position lors du classement du GR préféré des français… mais pas le dernier !
Une seule montagne enneigée au nord c’est l’extrémité de Lure. Un cabanon bien seul témoigne de l’activité humaine. Sur ce plateau immense et désert, pas de lignes à haute tension, pas d’éolienne, pas d’antennes. La piste humide rejoint la chapelle Saint-Maxime que nous atteignons en début d’après-midi : nous avons été plus rapides que d’habitude.

Yves nous offre le thé chaud que nous apprécions particulièrement.

En reprenant la voiture, montée du cimetière mais en descente, nous passons devant une source captée, une des nombreuses mines d’eau dont j’explique le principe dans mon premier article.

Le réseau complexe, aux nombreux bras latéraux de certaines mines surplombant la ville, parait être la marque de mines d’eau médiévales à usage collectif, creusées pour répondre aux besoins d’une collectivité (comme la mine dite du cimetière, fig. 5). D’après L’eau dans les Alpes occidentales à l’époque romaine, H. Aubagnier, P. Borgard, J.-L. Guendon, L. Martin, Les cahiers du CRHIPA n°19, octobre 2010

Image de l’itinéraire 12km450, 3h30 déplacement (5h au total), dénivelée 141m (+319, -319 en cumulé)

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