Trois tunnels, une stèle et deux domaines


Après avoir parcouru les circuits classiques sur le plateau de l’Arbois (Les fermes et bergeries de l’Arbois, Le sentier du badaïre, Les fermes de l’Arbois), j’ai cherché un peu d’inédit pour évoquer d’autres sujets que ceux déjà abordés : inspirée par une idée d’Hendrik, deux autres d’André et une personnelle, j’ai relié tout ça puis testé avec Anne, Majo et le chien Tatooine, heureux d’être en liberté pour la première fois avec nous.

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Pas de parking au départ à la Mérindole sur la D65d, seul le bord de route sera disponible si vous arrivez tôt ; vous pouvez aussi vous garer sur le grand parking du parc départemental de l’Arbois situé 1km500 plus loin. Rapidement, je comprends que l’on circule dans le domaine des chasseurs rappelé par 36 panneaux sur 1km200, soit en moyenne un panneau tous les 33 m !  La pratique de la chasse sur le plateau, comme autrefois (11 chasses privées sur l’Arbois au début du XXe), demeure toujours importante.

Peu avant le canal, sur la gauche, la carte IGN indique une casemate, un abri enterré, tel un blockhaus (voir carte IGN ci-contre). Nous descendons un peu pour mieux voir ce grand rocher qui aurait pu servir d’abri mais nous ne voyons aucune ouverture. Arrivées sur le canal, nous prenons la rive gauche et à distance nous nous trouvons face à la casemate. Même aux jumelles, nous n’identifions pas de casemate et les spécialistes des forums ne le connaissent pas non plus !

Au canal, nous longeons la berge rive gauche. Au niveau d’un des nombreux tunnels du canal de Marseille, le sentier grimpe dans les bois puis redescend jusqu’au pont sur le canal que nous traversons. Nous suivons le bord du canal jusqu’à l’enfilade des trois tunnels rectilignes que l’on pouvait voir à leur sortie dans cet article Les fermes de l’Arbois : SautadouSiméon, 23m50, et Valloubier. Comment voir s’ils s’emboitent bien comme des poupées gigognes ? pour ceux qui n’ont pas le vertige (pas de garde-corps côté tunnels), on peut s’en rendre compte, avec une bonne vue, en se couchant sur la passerelle de métal, bien au milieu. Tatooine sagement assis à côté de la passerelle, veille sur Majo le temps de l’expérience… Pendant ce temps, les VTT passent près de nous pour rejoindre la piste.

Demi-tour jusqu’à un agréable petit sentier sur la gauche qui, à travers bois va croiser la longue piste menant en douceur au Jas des Vaches. Les premières fleurs sont sorties : les iris bleus ou jaunes, les asphodèles, les pervenches majeures.

500m plus loin sur la droite, la stèle, chaque année fleurie, rappelle un triste évènement de 2004 : trois pilotes d’hélicoptère de la base d’Istres, en mission d’entrainement, ont trouvé la mort à cet endroit. Capitaine Xavier Alain Poirier, capitaine Mathieu Dorne, lieutenant Julien Chavanne. Leur corps a été retrouvé carbonisé.

L’accident a provoqué un début d’incendie repéré par un autre avion. Le rapport public d’enquête conclut probablement à des causes d’origine environnementale (état de vortex : ‘les filets d’air ne traversent plus le rotor qui est isolé par l’anneau tourbillonnaire’) et à une appréciation erronée de la situation en basse altitude par le pilote mais pas de cause d’origine matérielle.

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Le pont-aqueduc romain du Tholonet


Un grand classique que je me décide à reparcourir : c’est la lecture du livre de P. Bernascolle, L’or bleu du Tholonet, LesPressesduMidi, 2019 qui m’a incitée à y retourner, munie d’éléments d’informations nouveaux. Les lieux ont été joliment aménagés par la SCP.

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Je suis partie du cimetière du Tholonet où sont enterrés le peintre André Masson (une sculpture de sa pierre tombale symbolise l’union), son ami, l’historien académicien Georges Duby, Barbara et Léo Marchutz.

J’ai sagement suivi le balisage jaune. Une piste rocheuse qui monte jusqu’à l’aqueduc de Doudon, haut sur pied, où l’eau circule à l’air libre. Là deux pistes possibles : la plus à gauche, et celle en contre-bas qui longe l’aqueduc ; toutes deux finalement rejoignent le GR2013. Un champ d’oliviers sur la droite, la crête de Sainte-Victoire qui émerge au dessus des frondaisons puis je quitte le GR au croisement suivant pour une piste plus petite qui se cache dans les bois.

Blocs rocheux empilés, parois de plus en plus hautes, sentier qui se rétrécit : l’atmosphère n’est plus aussi apaisante. Enfin, je découvre ce qui ressemble à un ‘mur’ (pilier du pont) romain percé de trous de boulins traversants destinés à recevoir les boulins horizontaux pour l’échafaudage. Petit manuel des techniques de la construction romaine, Hélène Dessales, Ecole Normale Supérieure. L’appareil est à moellons parallélépipédiques et disposés en assises horizontales encore en assez bon état.
Plusieurs grosses pierres assurent le chaînage d’angle. Le ‘mur’ (pilier) de l’autre côté est identique. La partie du pont au dessus de la rivière n’existe plus. Les archéologues ont imaginé un pont à deux ou trois rangées d’arches (Franc, 1987, Charrière 1978) ; tout en haut passait l’aqueduc romain de Saint-Antonin sur Bayon qui amenait l’eau dans la ville d’Aix.

Des constructions plus récentes, tel le mur en demi-cercle au pied de l’aqueduc percé de deux écluses. C’était le répartiteur des eaux, construit au XVIIe siècle, servant à canaliser les eaux de la Cause vers les fontaines du château du Tholonet (L’aqueduc romain, Les Amis de Sainte-Victoire). Rive gauche un canal encore visible a probablement été creusé au milieu du XIXe pour irriguer le domaine. En regardant en bas, la hauteur des gorges impressionnante (15m) et leur largeur bien étroite (2m au plus étroit) donnent le vertige. Une cascade abondante passe au dessus du mur.
Certains pensent qu’il y a eu ici un barrage romain. C’est vrai que la situation topographique est étrangement ressemblante à celle des 14 barrages romains au nord du Tage (Portugal) :

Importante variation des précipitations annuelles moyennes : c’est le cas pour la Cause. Utilisation continue de l’eau par la mise en place de barrages fonctionnant « au fil de l’eau » (plusieurs barrages sur la Cause) ; la régularité du débit ainsi exploité est obtenue grâce à une alimentation par de petits aquifères latéraux (C’est le cas des nombreux petits affluents de la Cause). Les barrages servent alors à réguler. Selon Barrages romains du Portugal, Types et fonctions, António C. Quintela et José Manuel de Mascarenhasp. 17-38

En 1864, un dessin du peintre Benoit Blanc dit Benoni, amateur de géologie, représente ce mur en grand appareil mais l’a-t-il vu ou imaginé ? Henri Mouren en 1882, évoque un ancien barrage, De Villeneuve un barrage mais pas un pont, et Prosper Mérimée un barrage et un pont-aqueduc. Le lac est envasé depuis longtemps, la cascade alimentait déjà le moulin au XIIIe : avant le barrage Zola les sédiments étaient retenus à ce niveau. Si on ajoute à cela un soubassement de mur en grand appareil, un déversoir de crue, la forme arrondie du mur, les entailles rive droite repérés par P. Bernascolle, un barrage romain existait probablement.
Un tel ouvrage pour quel usage et quelle destination vu que ce ne peut être pour Aix ? des villae, l’irrigation, un complexe industriel ou… le domaine de la Morée (selon P. Bernascolle) ?


Vidéo amateur du pont-aqueduc romain

Je cherche un moment le meilleur endroit pour traverser la rivière mais dans tous les cas, je me mouillerai un peu les pieds tandis qu’un cycliste gaillardement le traverse en m’éclaboussant  au passage ; le canal rive droite file vers le château. Le sentier grimpe raide jusqu’au dessus du château et ses jardins. Puis le sentier longe les restes de l’aqueduc romain dans le talus.

Le sentier descend progressivement jusqu’au chemin de la Paroisse ; dans le château, une vieille roue à augets, une turbine Pelton (merci Emmanuel).

La turbine a été mise en place dans les douves du château pour le 60e anniversaire de la Société : elle avait été bricolée pour créer un jet d’eau. Cette turbine servait à faire de l’électricité depuis une chute d’eau. B. Sabatier, SCP

Rejoindre le parking du cimetière se fera en bordure de la route Cézanne, mais protégé tout de même : d’abord côté droit (sentier le long de la route) jusqu’au château puis côté gauche sur trottoir en passant devant l’église.

A l’entrée du chemin de Doudon, se trouve une effigie de bronze de Paul Cézanne modelé par Gabriel Sterk et incrusté dans ce qui ressemble à une borne. Lors de l’inauguration en 2007, présidée par Andrea Ferreol, une chanson dédiée au peintre, écrite par Franck Thomas et Tony Rallo, a été interprétée par les petits Chanteurs d’Aix.

Le moulin Cézanne employait six ouvriers et produisait 100 quintaux de farine par jour. Ce sont les Compagnons du  Devoir de Marseille qui ont refait la charpente en lattes de sa toiture conique. Guy Ballossier, La Route Cézanne, route classée, Editions Flâneries, 2009

Le premier étage a conservé sa facture ancienne en pierres calcaires. La potence servant à hisser les sacs de farine au grenier est toujours en place avec son anneau, sa tige et son bras de support. Il sert pour les expositions de peintres régionaux.

Une randonnée courte pour les gens pressés et curieux !

Image de l’itinéraire 3km970 1h40 119m dénivelée (+233, -233)

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Randonnée urbaine à thème : le canal Zola


Le canal Zola capte mon attention depuis que j’ai lu les heurs et malheurs de son concepteur François Zola, dans les revues de l’époque ; j’ai tenté d’en retrouver quelques vestiges datant de la moitié du XIXe : travaux entre 1847et 1854 ; merci à André, Anne, Annick, Florence et le groupe facebook Histoire Aix-en-Provence pour leur aide. Et j’en ai profité pour vous montrer d’autres curiosités.

Je suis partie du parking de la mairie annexe Pont de Béraud (bus recommandé, ligne 6 départ Rotonde, arrêt Fontenaille), face au centre commercial Intermarché. Pour les voitures 1h30 gratuite à laquelle vous pouvez ajouter la pause méridienne si vous partez en fin de matinée.

Prendre l’avenue Fontenaille en direction de Vauvenargues ; après le petit centre commercial, l’église Saint-Jean-Marie Vianney, la route passe sous l’aqueduc du Petit Roquefavour, l’autre grand Roquefavour, étant à Ventabren, en cours de réfection.

Ce qui est devenu  la paroisse  St J M Vianney était, jusqu’en 1959, le dancing du Petit Roquefavour alimenté en clients par un car brinquebalant en provenance de la place des Prêcheurs. L’animation en était assurée par l’orchestre Claude Besset tandis que les joyeux fêtards pouvaient se rafraichir au bar sis alors dans les locaux de l’actuelle paroisse. […] En 1982, la chapelle devient paroisse et son premier curé, le Père Laroche, obtient le remplacement du nom St Curé d’Ars par St J M Vianney. Selon paroisses Aix-Arles

  1. Pont-aqueduc du Petit-Roquefavour : 106 avenue Marcel Fontenaille (Jean et Marcel Fontenaille, fusillés par les nazis) ; il a 130 m de long, le dessous des arches sert désormais de lieu de stockage ou de stationnement pour les propriétaires. De la prise d’eau à ce pont, le canal mesure 6km000 environ, en partie souterrain. Les pierres sont de deux couleurs : claires et ocres pour les voûtes. Remonter l’impasse qui longe l’aqueduc jusqu’à sa partie souterraine : vous  verrez l’enfilade des arches, dont certaines, empaquetées, sont en mauvais état ; le canal lui-même n’est pas couvert.
    L’avenue de Fontenaille se prolonge par la route de Vauvenargues : la femme de Zola y a habité quelque temps après la mort de son mari François Zola.

    Revenir sur ses pas jusqu’à la Traverse de Baret que l’on suit en direction de Bibemus (GR de Compostelle rouge/blanc) et qui passe au-dessus de la Torse : elle se mue en ruelle pittoresque coincée entre des murs de pierres.

  2. Le pont-aqueduc de Baret passe au dessus de la rue ; une canalisation récente est posée ; un branchement pour les pompiers utilisait l’eau du canal si nécessaire.

    Demi-tour jusqu’à la Traverse de la Cortesine qui doit son nom au peintre et militaire Albert de Courtois qui avait une vaste propriété au numéro 24.

    La Cortesine : nouvelle voie verte le long du Baret. Un lieu à découvrir avec des champs fleuris qui constituent le parc du Roc Fleuri. Le Baret est une rivière qui traverse le quartier au pied de la colline de Bibémus et se jette dans la Torse au niveau du pont de l’avenue des Ecoles Militaires. Sur les cartes du XVIIIe, la Torse est quelquefois appelée (Grand) Baret.
    Au XVIIIe, ce quartier a été l’objet d’âpres disputes entre les riverains et la mairie à cause de sa source abondante. Pour éviter que son propriétaire, par des travaux nocturnes, ne détourne l’eau à son profit, la ville a finalement construit une solide pyramide au dessus de la citerne, appelée pyramide de Baret (propriété privée).

    A l’endroit des poubelles et du panneau de stationnement interdit, tourner sur la gauche et longer les quelques arches du pont.

  3. C’est l’aqueduc d’irrigation du Verdon (branche des Milles), en fonctionnement jusqu’en 1960, qui passe sous la rivière par un siphon (ici la sortie) ; traverser à gué le Baret et monter la ruelle étroite en face. Quelques mètres plus loin à droite, au niveau de la première maison, le siphon d’entrée que l’on reconnait au sol à la dalle de couverture, la vanne de métal rouillé (devenue accès à une propriété privée) et derrière le mur la tête maçonnée du siphon ; continuer jusque dans le sous-bois.
  4. Le sentier coupe le canal Zola qui alimentait la ville en eau potable – 150 m séparent les deux canaux – complètement envahi par la végétation mais dont on peut reconnaitre les parois maçonnées à droite quand on est dans le bois ; au sortir du bois, redescendre dans la prairie en recoupant le canal Zola. Descendre dans la prairie fleurie : le sentier recoupe le canal d’irrigation sur un tout petit pont.
    Facultatif : avant le petit pont, longer le canal dans la prairie à gauche du sentier (fossé de plus en plus profond), en direction de la maison, jusqu’au puits d’entretien et revenir ; après le pont, longer le canal en direction des habitations. Le canal d’irrigation se trouvait derrière le mur composite.

    La maçonnerie de ce mur nécessite deux ou plusieurs matériaux de nature et formats différents. Le chaînage intermédiaire est composé de grosses pierres verticales. Les buts visés sont une meilleure solidité avec une meilleure résistance aux intempéries tout en faisant des économies. Il a aussi une fonction esthétique.

    Tourner à droite le long du grillage (panneau non officiel) pour sortir du parc et rejoindre l’avenue des Ecoles Militaires par les résidences.
    Continuer l’avenue en direction du Tholonet et monter le raide chemin du Marbre Noir jusqu’en haut.

  5. Au bout de l’impasse, le pont-aqueduc du Marbre Noir du canal Zola est encore en place, avec probablement un repère géodésique incrusté sur un de ses piliers.
    Il y a bien eu au XIXe une carrière de marbre noir  de 600 ha ; en mai 1846, une société d’exploitation est créée ; les actionnaires peuvent se faire rembourser leurs actions en marbre, pierre, chaux. La Presse, 21 janvier 1851, rappelle la découverte de M. Michel et l’étude technique de M. Tournadre (l’homme du canal du Verdon) qui évoque la roche d’un beau noir et sans fissures, capable de concurrencer les marbres belges. La ville utilise ces marbres pour la fabrication de carrelage, tablettes et cheminées. Mais l’exploitation reste artisanale, sans doute à cause de la pente du chemin qui gêne le transport par camion.
    Demi-tour jusqu’au boulevard. Soit variante facultative décrite en fin de page vers le Tholonet (+3km), soit remonter vers le rond-point de la piscine, tourner à gauche, rejoindre le cimetière Saint-Pierre.
  6. Dans l’allée centrale, au niveau de deux boules de pierre, face à l’allée, la tombe de François et Emilie Zola.
    J.-P. Cassely rappelle qu’Emile Zola n’est pas dans cette tombe mais au cimetière de Montmartre sous un buste du sculpteur Solari. A l’origine, la tombe des parents d’Emile est une simple dalle horizontale marquée ‘François Zola (1797-1847) Emilie Françoise Zola (1819-1880) née Aubert‘. Emile Zola ajoute ultérieurement le retable sur lequel on lit « A mon père, à ma mère ». Il ajoute une croix grecque de pierre avec une armature destinée à recevoir les couronnes, et une croix latine en haut.  l’Autorité, 5 juin 1908
    Intermède nature ! Revenir jusqu’au rond-point, redescendre l’avenue des Ecoles Militaires jusqu’à l’entrée du bois de la Cortesine, peu après l’avenue Villemus et le pont sur la Torse ; agréable balade le long du Baret ; par un détour sur la gauche en passant au dessus d’un pont de bois : la source d’eau tiède Villemus.
    Grand Baret Cortesine, CIQ Cézanne Torse
    Passer à gué le ruisseau avec un peu d’eau tout de même. Quitter le sentier à la Traverse de la Cortesine : une propriété en état de péril et son portail laissent entrevoir ce qui fut une belle et grande propriété.
    Rejoindre le centre ville par la traverse de la Cortesine ; passer devant une maison avec cadran solaire au numéro 13, traverser la Torse sur le GR653 Compostelle balisé rouge/blanc.
    Immédiatement après le pont, suivre la berge à droite et par un aller-retour facultatif (+220m) découvrir le lavoir Saint-Thomas de Villeneuve (prudence : état d’abandon).
    Le lavoir saint-Thomas, site CIQ Pont-de-Béraud
    Le lavoir de Saint-Thomas : l’Institut Saint-Thomas est une institution de jeunes filles fondé en 1787 ; il existait probablement un couvent des Recollets, avant l’installation des sœurs. L’ancien étendoir est une prairie en pente douce. Le saint de la niche a disparu, les murs sont taggués. En octobre 2003, la mairie a fait établir un projet de restauration et d’aménagement de cet lavoir.

    Au pont, continuer le chemin du lavoir du Grand-Mère

    Si on tourne à droite après le pont, on passe entre la Torse et la nouvelle avenue Saint-Thomas de Villeneuve. Vue sur le lavoir Saint-Thomas en contre-bas : escalier à double révolution et splendide platane, portail fermé et oratoire disparu.

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