Le but de la randonnée c’est Sufferchoix où je suis déjà allée à partir du château de la Barben (Du château de La Barben à la chapelle de Sufferchoix). Je pars cette fois de Lambesc, du parking du petit centre commercial, avenue Léo Lagrange, non loin du moulin de Bertoire.
La météo ce jour à cet endroit :
Avec le vent et la température ressentie
Le moulin de Lambesc est conservé dans son état d’origine, pour ce qui concerne la tour et la voûte en pierre du 1er étage. Ce moulin à vent restauré grâce à la Fondation du Patrimoine et les dons (2013), a été construit au milieu du XIXe par la famille Lèbre. Chaque année, on y fête les meuniers. Ouvert au public tous les samedis matins de 10h à 12h.
Le toit et le mécanisme font un tout, l’ensemble est mobile et tourne à 360° pour
pouvoir présenter les ailes face au vent. La manœuvre se fait à partir de la dalle de l’étage à l’aide d’une perche servant de levier. […] Le meunier règle la finesse de mouture de la farine par l’écartement des meules. Extrait du document sur la restauration du moulin
Il va falloir traverser la zone d’activités du plateau, également zone pavillonnaire, en passant près de la gendarmerie et d’un autre centre commercial où vous trouverez de la place s’il n’y en avait pas précédemment. Quand les habitations commencent à se faire rares, la nature s’annonce ; des moutons paissent à l’orée du bois ; sur le côté droit, un sentier longe la route en sous-bois, bien plus agréable que la route.
Un sentier également le long de la piste de Sufferchoix. Je traverse le Lavaldenan sur un petit pont protégé par des barrières en bois. A gauche le canal de Marseille, haut perché sur son remblai. Au carrefour la direction de Sufferchoix est indiqué. Les coquelicots dans l’immense champ de blés, dessinent des figures irrégulières et colorées pour le plaisir des yeux.
Dans la montée, sur la droite, le pigeonnier sera le premier élément visible du domaine de Sufferchoix puis le toit pointu de la chapelle moderne. Un pont aux protections de couleur pastel passe au-dessus de la ligne TGV ; de l’autre côté, deux pyramides faites de rondins de bois empilés, et un panneau aux multiples directions toutes menant en haut de la colline.
Un espace d’accueil à côté du puits et sur la droite, un bâtiment en ruine au pied duquel une ancienne meule à écraser le grain ; puis le nouvel oratoire de Marie datant de 1986, tout en pierres soigneusement assemblées avec la technique de la pierre sèche. Je fais le tour de l’ensemble immobilier – toutes les maisons construites à l’origine sont là – par la droite, passant au pied de l’escalier menant au pigeonnier, puis me rends à l’église que nous n’avions pas eu le temps de visiter la dernière fois. Sobre, claire et accueillante, elle est aussi remarquable de l’extérieur comme de l’intérieur. Par ses multiples baies vitrées, les collines boisées du nord.
Je termine la boucle autour du domaine par le sentier en contre-bas. Direction le canal par une piste interdite aux véhicules et rappelée régulièrement par des panneaux d’information. Après le pont Réginaud, je tourne à droite et longe le canal ; je remarque des travaux de maçonnerie en béton sur les parois pour consolidation, dont on n’aurait pu se passer mais qui ont occupé 1500 ouvriers sans travail, selon un ingénieur du projet. Promenade sur les bords du canal de Marseille, E. de Saintferréol (agent-voyer du Gard), impr. de Ballivet (Nîmes), 1854 ; après le tunnel des Taillades, le canal se trouve dans la plaine de Lambesc puis traverse la Touloubre sur ce pont-canal de Valmousse, l’ouvrage le plus important après celui de Roquefavour.
Pendant deux ans (1842 et 1843), durant les fondations, pour préparer le chantier, des pierre de taille de Rognes ont été accumulées. Fin 1844, les piles étaient élevées de 5m au dessus des fondations. Fin 1845 les 14 voûtes sont terminées ; fin des travaux en 1846.
14 arches de 8 mètres d’ouverture, 27 mètres de hauteur, et 200 mètres de longueur. Les piliers mesurent 2 mètres d’épaisseur aux naissances. […] Les travaux ont débuté en 1844 et se sont terminés en 1848. Selon wikipedia
Je salue le technicien du canal venu jusqu’ici avec son véhicule : assis sur le rebord, il travaille à la préparation d’un concours. Je n’ose discuter trop longtemps avec lui ; je veux voir l’architecture du pont qu’on ne peut deviner d’en haut. Par une sente raide sur la gauche, je descends sous le pont, nettement mieux !
C’est bien un ouvrage d’art !
Le retour est similaire à l’aller sauf à partir du pont Réginaud où j’ai marché en gros au-dessus du tunnel pour retrouver le grand champ de coquelicots. Impossible de marcher sur les berges du canal jusqu’au souterrain des Peirières : trop accidenté et accès fermé. Sur le chemin du retour, vous pourrez y faire un petit aller-retour (photo ci-contre).
De retour dans la ville, je remarque le trompe-l’œil : l’ancien transformateur EDF est maquillé en moulin !
Image de l’itinéraire 13km700, 3h35 (5h au total),72m dénivelée (+229, -229)
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