Ce circuit est un mélange de deux parcours que j’ai effectués pour voir l’aqueduc de Roquefavour restauré à sa sortie sud, côté massif de l’Arbois, comme je l’avais fait côté Ventabren L’aqueduc de Roquefavour après sa restauration. Départ le long de la D65 entre le barrage sur l’Arc et le viaduc TGV de l’Arc. Merci Georges pour l’idée.
Même si probablement j’ai traversé des propriétés privées, je précise qu’aucune interdiction n’était annoncée à part sur la petite parcelle avant le pont, entre la route et la voie ferrée. De nombreux promeneurs empruntent cet itinéraire rapide jusqu’à l’aqueduc.
Le sentier grimpe vers le nord-ouest en traversant une petite carrière de pierre calcaire aujourd’hui abandonnée ; peut-elle a-t-elle servi à la construction du pont de la ligne de chemin de fer sous lequel je viens de passer ? Mais pas à celle de l’aqueduc.
Après un dénivelée de 50 m, au premier croisement, je vire à droite et m’arrête en haut de la falaise avec vue sur l’entrée de l’aqueduc, la falaise d’en face et celle toute proche, le viaduc de l’Arc de 308 m de longueur (tablier seul). Les arcs inversés sur lesquels repose le tablier béton lui donnent un air élégant. Ça vaut la peine de s’arrêter pour les voir de dessous.
7 travées de 44 m de portée ; chaque travée se compose d’une poutre métallique creuse de section triangulaire, constituée de tubulures entretoisées dont le bord inférieur est en forme lenticulaire, convexité tournée vers le bas. Un tablier en béton repose sur ces travées. Voir photos de la construction inventaires ferroviaires n°13001.r
Je reviens au croisement et tente de m’approcher du pont par un sentier de chasseurs (il y a un poste de chasse) ; mais un grillage tout le long, des arbres au panache volumineux, empêchent de bien voir l’aqueduc.
Je reviens sur le sentier qui mène au pont sur le canal sur le plateau dit du « camp de Marius« . La tour ruinée qui figure sur la carte IGN m’intrigue : inaccessible désormais. Située sur le plateau, n’existant pas en 1839, elle pourrait être liée au canal.
Au zoom, je crois deviner une porte, une fenêtre et même un étage. Un sentier, visible sur les cartes aériennes du milieu du XXe siècle y menait autrefois à partir de la vallée. La tour me semblant trop sophistiquée pour être un simple repère géodésique nécessaire à la construction du pont, je pense à une simple tour de surveillance du canal à l’époque où il n’était pas protégé comme maintenant…
Qui sait ?