Une randonnée bien campagnarde, sans difficulté, à travers les champs. J’ai téléchargé sa trace sur le site randogps.net. Majo et moi partons de Niozelles, petit village de 233 habitants, dans la vallée de Beveron. Avant de prendre le premier sentier, nous devons longer l’ancienne N100 devenue D4100 depuis que l’entretien des nationales revient aux collectivités locales. En déclassant ses routes nationales, l’État n’a laissé aucune consigne […]. La motivation est que les usagers de la route ne se repèrent pas grâce au numéro mais à la direction indiquée sur les panneaux… Extrait du site routes.wikia.com
Un panneau danger avertit les piétons qu’il faut traverser la route. Le sentier des vignes porte-t-il bien son nom ? nous n’avons vu qu’un seul champ de vignes sur le trajet retour ! A partir de maintenant nous longeons les champs, dans lesquels subsistent parfois des murs ruinés de maisons isolées. Une roulotte stationne à l’entrée de la magnanerie, ancien lieu d’élevage du ver à soie, qui vous accueille aujourd’hui en chambre d’hôtes, gite ou roulotte.
Au niveau des Garennes le sentier est brusquement coupé par une barrière souple non électrifiée ;
faut-il la contourner ? finalement, nous passons au-dessus sans trop savoir si c’est ainsi qu’il faut faire. De l’autre côté, la même barrière souple est au sol, mais le panneau chemin rural n°6 est bien planté à côté. Le long du ravin des Charentes, pousse de l’osier.
Au niveau de la ferme des Charentes, deux chevaux planqués au fond du pré, nous observent. L’un d’eux, à la tête bicolore, nous fixe longuement puis s’avance très lentement dans notre direction ; il n’est pas rassuré, s’arrête, évalue sans doute le danger. Quand finalement, nous décidons de nous approcher de lui, il détale bien plus vite qu’il n’a avancé !
Le sentier monte doucement jusqu’à la D12. Il faut à nouveau traverser la route et prendre le sentier en décroché ; il est pavé à l’ancienne, sans doute fort utilisé autrefois pour relier Niozelles à Pierrerue.
Nous commençons la visite du village par l’église d’une impressionnante largeur ; elle ne ressemble pas à celles que l’on voit habituellement en Provence : clocher carré, toit de tuiles rouges. Elle a presque entièrement été rebâtie même s’il reste des éléments antérieurs (nef romane, travées voûtées en berceau, etc). Elle est fermée, nous ne pourrons pas voir si la crèche du XIXè y a été installée.
Nous poursuivons par le lavoir, la maison du vieux four, la fontaine et la tour de l’horloge (1789), puis à l’autre bout du village, le château.
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