Petite randonnée balisée de jaune au départ de l’écomusée de la forêt à Gardanne. Je longe des pistes de motocross mais sans motard, dommage ! De multiples chemins parcourent les bois et il faut être attentif pour ne pas se tromper, surtout à l’approche des croisements avec les larges chemins.
* Je vous propose l’itinéraire (8km700, 2h45 environ) balisé de jaune réalisé à partir de CartoExplorer
* Les Gueidan, p.30 du livret sur Gardanne
La météo aujourd’hui à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie
Quand je tourne à gauche dans le pré, je suis impatiente de découvrir le fameux mur de Gueidan. Avant, je découvre une voiture les quatre fers en l’air ; je longe la falaise avec plusieurs panneaux de mise en garde. Quand enfin j’arrive près du mur, je le découvre en très mauvais état mais son vieil âge explique sans doute cela : il date du XVIIIe siècle. Je suppose que c’est Pierre de Gueidan qui l’a fait construire lorsqu’il a fait agrandir sa propriété.
« Pierre DE GUEIDAN président à la cour des Comptes de Provence, achète le domaine de Valabre près de Gardanne pour 19.000 livres, transforme la bastide en château et agrandit le domaine… Gaspard DE GUEIDAN avocat général puis président au parlement de Provence, marquis de Gueydan… fait ériger en fief le domaine de Valabre,… et rénove le château qui prend parfois le nom de château de Gueidan. » Joséphine Sibillot, née à Aix en 1797, épouse en 1823 le marquis Alphonse de Gueidan, troisième du nom. A sa mort, elle gère le domaine qu’elle lègue à la commune de Gardanne en 1882.
* Les grandes familles de Provence
Quelques panneaux du genre de celui-ci commencent à me faire peur. Y aurait-il réellement un danger ? Un arbre a été abattu, probablement la semaine dernière, par le mistral qui a été particulièrement violent. Non je ne passerai pas en dessous mais au-dessus. Je renonce à poursuivre vers l’ancienne bergerie et un autre morceau du mur.
J’aperçois à mes pieds la route qui me ramènera au parking. Elle semble si près et pourtant je ne trouve pas celle qui est décrite dans mon guide (ça arrive assez souvent : sur le papier, c’est toujours simple, sur le terrain, c’est autre chose…). Je prends donc la plus probable, celle qui y descend. Je passe devant un parking puis un chenil : deux gros chiens aboient furieusement. J’accélère. Une tour, une grande cour : un drapeau tricolore flotte à l’entrée de la grille qui est fermée. Aucune âme qui vive. Défense d’entrer. Places de parking réservées. Accueil avec barrière mais personne ne la garde. Je longe les bâtiments avec un vague sentiment d’inquiétude : tout est fermé, tout est mort, et je ne trouve pas de sortie. Après avoir longé les bâtiments sur plus de 200 mètres (de gauche à droite sur la photo du site de l’école), je me trouve devant une vieille grille en fer forgé : cadenassée. Pourtant, derrière, c’est la liberté. Pendant quelques minutes, je songe à repartir dans la colline pour trouver une autre sortie. Finalement, fatiguée après deux heures de marche, je me décide à enjamber le mur.
J’étais enfermée dans le chateau de Valabre (jour de Noël), maintenant occupé par le Centre Interrégional de Formation de la Sécurité Civile. Tellement soulagée d’en être sortie, je n’ai pas pris le temps de l’admirer…
Le 8 mai 2006, Coralie (ma dernière fille de 15 ans) et moi avons caché un « trésor » près de la partie supérieure du mur de Gueidan. Avis aux amateurs de chasse aux trésors !
—– Voir la carte d’identité de la cache GCVY78 pour amateurs de geocaching —–
How to play ?
Comment jouer ?
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