L’oppidum d’Untinos à la Sainte-Victoire


La première mention du village de Saint-Antonin se fait sous le nom de « Untinos » : c’est l’un des villages du département dont la mention est la plus ancienne.

L’oppidum d’Untinos est accessible à tous les marcheurs avec de bonnes chaussures.

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* Je vous propose l’itinéraire sur carte IGN réalisé à partir de CartoExplorer

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie

Balade courte, avec peu de dénivelée, sur le territoire de Saint-Antonin, elle permet en peu de temps de cotoyer quelques curiosités géologiques de la Sainte-Victoire. Ce dimanche là , le mistral pique les joues et les oreilles : bonnet et gants sont indispensables. Je pars du parking juste après celui des deux Aiguilles ; il mène d’un côté à une ancienne carrière de « marbre » (en vérité, rien à voir avec le marbre : ce sont des éléments d’origine différente, polychromes et qui se sont cimentés au cours des années), de l’autre à un site d’escalade par un balisage marron qui longe les parois. Vu d’en bas, cet oppidum se présente comme un curieux petit plateau : les bancs verticaux de la brèche1 ont été rasés puis recouverts par une autre brèche plus récente. Fouillez les marnes rouges au pied du monticule, medium_118_1889_r1.jpgvous trouverez peut-être encore des fragments d’oeufs d’oiseaux. Quand j’arrive à proximité des grimpeurs, leurs paroles sont tellement nettes que je peux comprendre les consignes données par leur guide !
De cet oppidum, il ne reste rien, sauf un mur qui doit dater du moyen âge ! ; du haut de la falaise, je vois le village de Saint-Antonin à mes pieds et en levant les yeux, dos au vide, la Croix de Provence qui parait très proche.

Les deux aiguilles, selon les termes d’Alexis Lucchesi, c’est un miroir de failles. Il se réalise dans les cassures par frottement de deux parois l’une contre l’autre.

medium_untinos_geologie.jpgEn bas du collet, j’aperçois une vaste étendue d’herbe sur laquelle j’ai l’impression qu’on a semé à la va-vite, des cailloux et des pierres qui affleurent le sol.
Ce n’est pas un jour pour découvrir la géologie du massif. Vivement un café bien chaud !

Pour les amateurs de géologie, voir la photo de la Ste Victoire prise depuis la Maison de la Ste Victoire à Saint-Antonin

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Brèche : écroulement d’une crête de plus en plus surplombante

Le gouffre de la Gardiole et la calanque de l’Oule


* Guide pratique des calanques du site Calanques info
* Photos des calanques dont celle de l’Oule site Montagne Pyrénées – Trekking et Horizons Lointains
* Galerie de photos des calanques de Marseille1 avec escalade du site Photos du Gum

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie

medium_119_1971_r1.jpgLe gouffre de la Gardiole est sans prétention : étroit, à peine visible, hormis par le cairn au bord de son entrée. Mais il donne une idée précise de ce qu’est un gouffre : je n’en vois pas le fond ; parce qu’on marche peu à partir du parking de la Gardiole, il est possible d’y emmener des enfants. Prendre le GR98a sur la droite (quand on est face à la mer) et tourner à gauche sur le premier chemin entre deux poteaux de béton. Sur la gauche dans l’amorce de la descente, un cairn signale que vous êtes proche. Il s’agit alors d’un jeu de pistes : repérez les cairns et vous tomberez dessus, et non dedans j’espère !
medium_119_1959.jpgDans le vallon d’En Vau, coincé entre deux hautes falaises, il fait froid en ce 11 décembre et il n’y a plus les couleurs vives de l’été, sauf cet arbuste.
Le sentier de la garrigue (balisage bleu) par le col de l’Oule, me mène au croisement de plusieurs chemins mais je ne trouve pas la piste qui rejoint en larges lacets, le vallon de la Fenêtre puis celui des Rampes : je ne verrai donc pas aujourd’hui l’aven des Marseillais.
Rien à regretter cependant : le panorama est toujours grandiose…

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1Note : contrairement à ce qu’affirme le site Photos du Gum cité dans les liens plus haut, et comme le l’a fait remarquer Guy (commentaire du 21/01/2007), la plupart des calanques sont situées sur le territoire de la commune de Marseille : la limite de commune coupant la pointe Cacau en deux, seule la calanque de Port-Miou est sur la commune de Cassis.

La Roque des Bancs dans la forêt de cèdres


Merveille du petit Lubéron, cette forêt de cèdres remonte à 1864, date à laquelle les services forestiers introduisent le cèdre de l’Atlas algérien. La balade se fait le plus souvent en forêt, ce qui est bien agréable en été.

* Itinéraires et photos dans la forêt de cèdres du site Balade en Provence
* A la découverte du Lubéron site du Parc naturel régional du Lubéron
* Le village de Bonnieux du site Lubéron News
* L’itinéraire (3km200, 1 heure environ) que nous avons suivi réalisé à partir de CartoExplorer

Nous partons à deux, tôt, pour éviter les grosses chaleurs si bien que le gardien de la forêt n’a pas encore pris ses fonctions et nous ne payons pas le parking. Nous empruntons la route gondronnée, départ du sentier botanique, bien documenté ; de chaque côté, au pied des arbres, la terre est foulée, piétinée récemment comme si un troupeau de sangliers était passé par là . Parvenues à la grande citerne à gauche, nous avons failli rater l’entrée du chemin balisé en bleu.
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Dans la falaise, le long de la Roque des Bancs, quelques grottes où nichent des oiseaux qui s’égaient quand nous y pénétrons. Nous sommes début juillet et contentes d’avoir échappé au sentier classique envahi de touristes plus ou moins respectueux de la nature.
Nous passons à côté des ruines d’une bergerie sous un surplomb rocheux non indiqué sur la carte IGN. Un peu plus loin, nous délaissons le chemin balisé pour monter dans la garrigue : plus aucune trace de chemin. Nous sommes à l’extrémité de la Baume Rousse ; au loin, la Durance et ses iscles (1) : Mallemort, Charleval et les collines de la Trévaresse.
medium_img_2971.jpgAu retour, nous faisons un pari : celui de photographier une cigale ! il faut avoir un sacré sens de l’obervation car elles se confondent avec l’écorce des arbres. Après plusieurs minutes de patience dans une observation silencieuse, mon amie Elizabeth l’aperçoit et la photographie, sans pied. A voir en grand en cliquant sur la photo !

Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas par frottement sur ses ailes que la cigale stridule mais grâce à un système de grosses écailles situées dans l’abdomen. Pour en savoir plus, voir la cigale du site Clair de Lune, ou rendez-vous au palais de la découverte à Paris

Vidéo de Carnets de rando, la forêt des cèdres, par David Genestal

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(1) Brice Peyre, dans son « Histoire de Mérindol en Provence », précise que le hameau était appelé, aux XVIe et XVIIe siècles, « l’Iscle » ou « les Iscles » (c’est-à -dire « iscla », variante « isola », pâté de maisons, du latin « insula »).

* Définition selon le vademecum du voyageur en Camargue