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Les collines de Charleval, version du topo-guide


Première découverte des collines de Charleval en 2014, deuxième visite en 2020, en suivant la version officielle du topoguide Les Bouches-du-Rhône à pied, FFR, balisé de jaune. Le début du parcours diffère : à partir du point 31, ce sera le même itinéraire. Je ne signalerai que les quelques modifications rencontrées par rapport à 2014.
Pas de GPS ! avec Claude, nous allons suivre le topoguide uniquement avec la carte jointe et le descriptif, un véritable défi au cours duquel nous avons mesuré la difficulté pour les bénévoles de baliser et pour les auteurs de décrire : mieux vaut ne pas être seul !

La météo ce jour à cet endroit :
Avec le vent et la température ressentie

Dès le parking (point 1), nous nous sommes posé des questions : c’est bien en passant derrière le panneau d’information qu’il faut démarrer. Après le premier pont sur le canal, nous prenons la piste qui monte en face de nous ; elle se rétrécit peu à peu. Dès que l’espace est dégagé, n’hésitez pas à vous retourner pour voir Charleval et son château (point 2). César de Cadenet le construira une fois que tous les cultivateurs volontaires pour créer le village, auront construit leur propre habitation.

Quand on est au sommet, il suffit de redescendre côté gauche, de toutes façons impossible de faire autrement. Nous coupons la D6 (point 3) et retrouvons bientôt l’abri bien aménagé pour accueillir les randonneurs le temps d’un pique-nique (point 4), suivi d’une ruine un peu plus loin ; la plaque en hommage à Eric de la part des randonneurs des A.I.L. de Charleval y est toujours. Mais que fait une telle habitation dans un endroit désert aussi éloigné du centre de vie ? Il ne l’était pas autrefois (cadastre napoléonien 1830 section encart A de B3B). Un hameau rural composé de plusieurs maisons, une aire à battre, un four en ruine en 1830, trois écuries, le tout entouré de terres cultivables, appartenait au marquis Jessé de Charleval, soit en totalité, soit en indivision avec la famille Vert. Pas de trace de bergerie mais plutôt d’une ferme où l’on cultivait le blé et un peu de vigne. Les chevaux servaient probablement au labour. Les deux bornes récentes au sol semblent bien délimiter la frontière est du hameau de Mont-Trésor.

Nous passons devant un ancien puits derrière lequel trône une citerne en béton. Après le passage en vallon (point 5) où nous ne voyons plus les traces de l’incendie, vont débuter les nombreuses montées et descentes dans un environnement vallonné ; le passage en crête est balisé de rouge (point 6). On se sent bien isolé : personne en vue, que des forêts, des sentiers perdus, des passages rocheux à emprunter avec prudence mais pas de difficulté de repérage si l’on suit les marques rouges. C’est enfermé quelque part entre ces collines rocheuses que nous avons pris notre pique-nique.

Descente dans le vallon (point 7) jusqu’à la piste reposante et un peu sombre. Après la dernière barre rocheuse sur notre droite, lorsque nous sommes en vue du Cuou de Peyrou – ce trou (naturel aménagé ?) en hauteur accessible par un garde-corps métallique – nous décidons de quitter la piste officielle pour un petit sentier parallèle qui passe à quelques mètres sur la gauche (vague trace jaune sur un arbre). Plus d’informations sur ce site dans Les collines de Charleval.

(point 8) Le sentier de découverte semble avoir perdu quelques bornes. Au carrefour avec la piste qui rejoint la route, nous nous sommes trompés : il faut continuer tout droit dans un espace embroussaillé, ou boucler à droite, pour déboucher le long d’un champ puis couper la route, traverser le canal de Marseille et longer le canal EDF jusqu’au parking.

Un parcours que je qualifierai quand même de sportif, classé de difficulté moyenne par la FFR : difficulté d’orientation, attention constante nécessaire sur la crête. Les plus téméraires auront sans doute envie de monter au Cuou de Peyrou mais j’ai ouï dire par le geocacheur qui a posé une série de caches que c’était risqué et accessible seulement d’un côté…

le cuou de peyrou, bluetoken

Photos du site randos photos passions

Image de l’itinéraire 8km900, 203 m dénivelée (+457, -457), 3h déplacement (4h30 au total).
Télécharger la trace

1les points correspondent à ceux du topoguide, PR23, et sont placés sur la carte IGN ci-dessus

©copyright randomania.fr

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Une réflexion sur « Les collines de Charleval, version du topo-guide »

  1. Le cuou du Peyrou ou le cul du chaudron (Bot.) nom vulgaire du néflier amélanchier, mespilus amélanchier Linn (L.D).
    Surnommé parfois l’arbre aux oiseaux, ses fruits devaient servir à attirer les petits oiseaux pour la chasse.

    Réf:
    https://books.google.fr/books?id=eJE5AAAAcAAJ&pg=PA211&lpg=PA211&dq=cul+du+chaudron&source=bl&ots=6I5ymxv5zi&sig=ACfU3U0DDUm2nkZiZj1mYXQOrXDTTZAjWg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjZt7HjyKnpAhWHD2MBHWKvBJk4FBDoATAGegQIBxAB#v=onepage&q=cul%20du%20chaudron&f=false

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