Chateau La Coste, sélection artistique


3e visite 12/01/2025

Nouvelle sélection artistique : le parcours évolue avec des oeuvres supplémentaires que je vous présente dans le diaporama (sauf la 5 qui était déjà présente). Le numéro des oeuvres n’a pas été conservé au cours des années, mais le plan est plus précis ; les chemins sont entretenus même dans la partie boisée la plus éloignée, parfois un discret fléchage nous guide. Je trouve que ça vaut la peine d’y retourner quelques années plus tard.

L’oeuvre 19 nous a surprises : Sophie Calle nous invite à déposer nos secrets dans une tombe pour nous libérer.

L’oeuvre n°20 est bien de Bob Dylan, le musicien que vous connaissez tous.

Dans la galerie 22 de Richard Rogers, nous nous déchaussons avant d’entrer ; plusieurs pièces ; l’édifice donne sur la nature.

25 : l’aire de battage du blé près de la chapelle daterait du Ve siècle

29 : Gehry réalise une structure en trois parties dont la base supporte de grandes vitrines dans lesquelles se trouvent les réalisations de Berlant ; un escalier et deux passerelles en pierre locale.

37 : l’idée de Prune Nourry lui est venue lors d’un projet où elle a photographié une amie enceinte immergée dans une baignoire remplie de lait. L’oeuvre possède une ouverture qui permet d’accéder au ventre dans une ambiance aquatique.

Itinéraire 4km590, 1h35 déplacement environ (2h au total), 100m dénivelée (+171, -171)

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Promenade des bords de l’Arc


Les bords de l’Arc ne m’ont pas laissé un bon souvenir mais cela date de vingt ans ; je sais que la commune a aménagé et entretenu les bords de la rivière ; j’y retourne après un épisode pluvieux, d’où la couleur de l’eau… Stationnement au Pont de l’Arc sur le parking face au parc Indian Forest, payant désormais en semaine.

Je rejoins rapidement le sentier après avoir traversé le pont menant au parking Krypton puis passé en dessous où un couple a installé gite et couvert ; le sentier suit désormais la rivière dont la couleur est peu engageante. Cette première partie est assez bruyante car elle longe plusieurs voies de circulation dont l’autoroute A8.

Le seuil sur l’Arc a peut-être été bâti pour fournir de l’énergie au moulin du Pont de l’Arc ; de l’autre côté de la rive, un mur a été taggué. Le béal du moulin qui longeait la rivière jusqu’au delà de la frontière avec Meyreuil, passait-t-il derrière ce mur ?

AD 13, cadastre, Aix, section E2

Quelques canards tentent de remonter la rivière. Dans le premier méandre, entre l’Arc et le béal, début XIXe, il y avait un autre moulin et un peu plus loin, un pilier de pierre qui pourrait être, d’après la carte de 1950, un ancien pilier de passerelle pour traverser l’Arc vers le chemin du coton rouge.

Passant sous le viaduc de l’Arc de Meyran, je pense au nom que lui donnaient les habitants du quartier de la faculté rue Gaston Berger : viaduc du Coton Rouge en référence à une ancienne petite usine de filature et de teinture en rouge du coton. Ce pont ferroviaire de la ligne Lyon-Perrache-Marseille-Saint-Charles terminé en 1876 montre sa courbe élégante de 38 arches d’une vingtaine de mètres de hauteur qui passe au-dessus de l’autoroute et franchit l’Arc ; nous sommes à son extrémité sud, là où deux arches ont été dynamitées en 1944.

Le viaduc et la guerre en août 1944 :

… le viaduc de l’Arc de Meyran fut dynamité par les soldats allemands, lors de leur retraite, en août 1944 (photo National Museum of Health and Medicine). Afin de remettre le pont en état provisoirement, les soldat américains du 343e régiment du génie réfléchirent à plusieurs solutions. Celle retenue, la plus rapide à mettre en œuvre, fut de bricoler une voie grâce à un canon sur rail qui se trouvait dans les environs. Dix jours plus tard, soit le 29 août, le problème était réglé. Le viaduc était de nouveau praticable. Damien Pachot dans Le viaduc ferroviaire de l’Arc de Meyran (contenus sous licence Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0)

Bientôt il y aura deux manières proches de cheminer : un sentier étroit proche de la rivière et une piste plus large et facile sur la droite mais parfois boueuse : le premier à l’aller, la seconde au retour ; à la passerelle je ne change pas de rive.

Une colonie de champignons blancs empilés sur un arbre mort va participer à la dégradation du bois : d’autres organismes dont une foule d’arthropodes vont trouver une source de nourriture en consommant les débris ou le bois en partie digéré.

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Le pont-aqueduc romain du Tholonet


[Visite du 23 octobre 2024] Désormais balisée rouge du chemin de la Paroisse au pont-aqueduc romain, la randonnée est ici parcourue en sens inverse de celui de 2021, avec des difficultés ressenties différemment, une incursion vers la Petite Mer et un retour par le raccourci de Doudon.

Nous passons devant le parc du château et ses 160 platanes centenaires. Puis c’est la montée rocheuse qui, sur la gauche, abrite encore quelques morceaux de l’aqueduc romain. Sacré contraste avec la descente piégeuse et glissante en sous-bois humide, vers la rivière. Le laurier-tin intéresse Anne.

Nous longeons le canal de dérivation côté rive droite de la rivière jusqu’aux martelières. Au delà, rejoindre le vieux barrage de la Petite Mer serait risqué sans être accompagné.

Voir la vidéo : En route vers la Petite Mer avec Bernard S. (SCP) et France 3

Construit au cours du XIXe siècle, il [ce seuil] permet encore aujourd’hui d’alimenter en eau les douves du château par un canal qui a sa prise au niveau de ce seuil. Les martelières permettent de détourner l’eau vers un canal ; une fois les vannes fermées, il peut aussi servir de réservoir. L’ancien canal construit à l’époque des Jarente (XVe siècle) n’étant pas assez haut pour alimenter la roue à aube de la marbrerie, c’est Alexandre Galliffet, passionné d’hydraulique, qui entreprit ce nouvel aménagement comprenant le seuil équipé de huit vannes martelières et un long canal qui traverse l’aqueduc romain. N°41–mars 2018–Lettre d’information Patrimoines en Paca –DRAC / MET9

Après le passage de la rivière sur trois grosses pierres bien placées, remonter par la piste vers le nouvel aqueduc de Doudon nous semblera bien long et avec peu d’intérêt. Les plus jeunes pourront grimper en haut de la pile du pont pour voir l’eau circuler.

Descente rocheuse désagréable vers le Tholonet. Au total le parcours ne fait pas plus de 5km et moins de 2h de déplacement : 4km400, 1h35 déplacement seul (2h20 au total), 123m dénivelée (+243, -243) ; le reste du temps, ce seront les photos et les échanges. Télécharger la trace

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