En attendant l’article complet, quelques photos géolocalisées pour découvrir un site qui enchantera petits et grands : souterrains, habitat troglodyte, fossiles, ruines du château,…
Temps de marche : Balade (2h)
Moins d’une demie journée, pas de difficulté technique
Balade du Tholonet au hameau des Artauds
Quand nous avons préparé son article En suivant la route Cezanne, route classée, Anne et moi avons arpenté la route dans tous les sens, cherchant des chemins plutôt que des routes. Pas facile dans un village touristique connu mondialement grâce au peintre Cezanne…
L’idéal est de partir du petit parking place du Ferrajon près du Cercle Artistique de l’Union du Tholonet ou du grand parking face au château du Tholonet. Les boulistes du Cercle sont nombreux et arrivent tôt.
Le Cercle, lieu de convivialité, éducatif, culturel et laïc existe avant la naissance de la loi de 1901 sur les associations. Au Tholonet, c’est une société musicale, essentiellement masculine, qui est d’abord créée. Puis une autre, Le Cercle de l’Union, qui entretient la fraternité dans la commune ; ses membres se réunissent chez Thomé. Dans les deux sociétés, on n’entre qu’introduit par deux membres. En 1898, les deux sociétés fusionnent en gardant les objectifs des deux. En 1914, le maire cède au Cercle de l’Union un terrain où se trouve l’actuel bâtiment. Aujourd’hui les femmes sont acceptées ; on ne doit parler ni de politique ni de religion et il faut toujours être coopté. D’après Le Tholonet, mémoire vive 1870 à nos jours, Mairie du Tholonet / Association Route Cezanne du Tholonet, Mairie du Tholonet – Association Route Cezanne du Tholonet, 2016
Au fond du parking, quelques marches mènent sur la rive droite de la rivière. Nous longeons la Cause, jusqu’à la passerelle piétonne : entre celle-ci et le pont, les lavandières faisaient la bugado des bourgeois aixois à la fin du XIXe. Installées devant leur pierre plate, elles avaient chacune leur place.
Une buse pour piétons un peu sombre permet de passer sous le pont et de poursuivre le long de la route. Après le terrain de sport, le sentier se rapproche de la route qu’il suit cependant de manière sécurisée.
Deux puits rappellent l’époque où il n’y avait pas d’eau courante. Direction les Artauds par l’avenue Léon Ferrat qui traverse le hameau en long et en montée ; une petite
variante côté droit domine la plaine cultivée avec vue sur Sainte-Victoire sans ligne à haute tension. Nous avons l’impression de circuler sur des propriétés privées. Un contrat avec F. Zola, ingénieur du canal d’Aix, prévoyait un lavoir qui ne sera jamais construit.
La fontaine alimentée à partir de 1930 par le canal Zola ne coule plus : une canalisation de 400m de long amenait les eaux décantées dans un bassin.
A gauche, l’atelier du peintre et sculpteur Jean Mégard décédé quelques jours avant notre visite.
La route se poursuit par un agréable sentier dans les champs, le sentier des Artauds à Château Noir dont le tracé n’a pas changé depuis 1838 ; vers le haut, le sentier se mue en route revêtue pour accéder aux propriétés des riverains.
Je retrouve une borne à la forme inhabituelle dont je n’identifie pas l’usage (amarrage de bateaux ?) ; de forme similaire, quatre autres se trouvent aux coins du petit pont dans les jardins du château, siège de la SCP.
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Rocher Mistral, la Barben
Le parc Rocher Mistral ouvert le 1er juillet 2021, conte quelques épisodes de l’histoire de la Provence ; pas de grands spectacles comme au Puy du Fou mais plutôt une immersion de 15 à 25 mn dans un environnement d’époque reconstitué, avec des trucages vidéo, quelques personnages en chair et en os qui déambulent sous vos yeux. Pas de scènes qui font peur mais elles se déroulent dans le noir avec un faible éclairage.
Le château qui a bénéficié d’importants travaux de restauration, ne se visite pas mais en nous rendant aux spectacles, nous voyons ce qui fait sa grandeur : la porte, la terrasse et son double escalier, quelques tableaux au mur. Des panneaux d’information explicatifs.
Au bout du marché provençal où se vendent des produits d’origine (comme le « vrai » savon de Marseille) mais à vocation commerciale, deux scènes de pièces de théâtre qui ne manqueront pas de réveiller vos souvenirs. Même si les acteurs n’ont pas tous un accent provençal naturel, ils jouent plutôt bien et j’ai passé un agréable moment.
En s’organisant dès l’arrivée pour enchaîner les spectacles, une demie journée suffit pour les voir tous, ceux de la journée et celui de nuit. Nous avons commencé à 17h.
Les jeunes à l’accueil, dans l’attente des clients, ne semblent pas toujours très motivés… Pass sanitaire obligatoire. Le restaurant du château Le Daudet doit être réservé.
(spectacle immersif en continu à l’intérieur du château)
De cascavèu = grelot en provençal.
Vous y verrez les décors d’époque, l’incendie du château et les cascavèu qui tentent d’entrer dans le château.


Vous déambulerez dans le décor d’un bateau puis au royaume du Siam. Je vous ai parlé de Claude de Forbin dans Du chateau de la Barben a la chapelle de Sufferchoix et dans d’autres articles, de membres de branches alliées.
En passant par quelques ruines face au château, vous accédez à une salle où passe un film sur les bâtisseurs de l’an 1000 (abbaye de Saint-Victor). Son et lumière un peu comme les spectacles dans les carrières de Lumière aux Baux.