Promenade entre mer et œuvres d’art


Les œuvres sont dans l’eau, dans la pelouse, dans la forêt. Parc de sculptures d’Henie Onstad.

La grande banane Filipstad (3e ligne à droite) définit traditionnellement le Pop Art américain selon l’artiste Claes Oldenburg

La sculpture d’Emile Gilioli, Esprit, eau et sang (5e ligne à droite) : nous avons la même dans le domaine de Peyrassol (Flassans-sur-Issole, Var).

Une courte et très agréable balade mais je n’ai pas vu toutes les sculptures. Malgré le plan, je ne les ai pas toutes identifiées avec certitude : image de l’œuvre à droite de celle du Kunstsenter (4e ligne) et la dernière au carrefour.

L’ours de Eiksmarka


Temps gris, pluie fine mais ce n’est pas ça qui arrête le promeneur norvégien… ou français. Nous stationnons sur le parking d’Østervann à 1km du plan d’eau Østervannet qui possède une petite plage se trouvant à l’extrémité sud du lac. Le panneau d’informations touristiques est écrit en norvégien, dommage.

Piste forestière facile, balisée de bleu, plate, qui a une toute autre allure sous la neige. Elle traverse une forêt, près de tirs incessants : le centre de tirs (skytesenter) est tout proche et c’est parfois difficile de s’abstraire du bruit. En arrivant au bord du lac, on accède à un îlot de quelques mètres carrés, grâce à une dizaine de pierres de gué que Claire s’empresse d’emprunter. Malgré la pluie, le temps est agréable et lumineux.

Si le balisage bleu est plus rustique qu’en France, je constate que les chemins piétonniers ou cyclistes sont prévus pour passer sous les routes plutôt que sur la route, évitant ainsi les carrefours dangereux ; et ils sont éclairés en plus !

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* Le castrum Saint-Michel à Trets


La visite de ce castrum mérite bien une petite visite et l’office de tourisme l’a bien compris. Prochainement, le nouveau sentier vigneron y passera. Mais vous pouvez aussi aller le visiter par un simple aller-retour, ou l’intégrer dans une petite boucle comme nous l’avons fait. Nous nous sommes garés le long du chemin de Grisole, pas très loin du carrefour avec le chemin de Cabassude et celui avec la carraire des Espardinaux.

La météo ce jour à cet endroit :
Avec le vent et la température ressentie

Nous avons pris le chemin de Grisole vers l’est ; après l’accès au château Grand Boise, quand ce n’est plus bétonné, nous avons longé la propriété privée La Démolarde sur notre gauche, délaissant le chemin à droite vers le Mirador. Merci à la commune d’avoir gardé la propriété de ce sentier rural qui, après quelques lacets, mène au castrum arlulfo (ou arnulphi selon d’autres auteurs ?) en latin. Vous remarquerez sans doute beaucoup d’indications « propriété privée » sur votre gauche : tant que vous restez sur le chemin rural, pas de problème.

Le roi de Bourgogne Conrad III, dit le Pacifique concède à Arlulf un important domaine fiscal, la curtis de Trets [en 950]. Comment Arlulf s’imposa au sein du comitatus Massiliensis à la fin du Xe siècle, extrait de la thèse de Pierre Vey. Les descendants d’Arlulfe deviennent vicomtes de Marseille, le domaine s’agrandit donc, comprenant 21 communautés entre Sainte-Victoire et La Ciotat. Trets est rattachée à la mense comtale de Marseille mais sur un plan territorial à Aix.
Deux agglomérations se forment alors sur Trets : celle autour du château d’Arlulfe, celle proche des terres cultivables et des voies commerciales autour de l’église Notre Dame de Nazareth.

Visiblement la commune entretient le site car l’accès est débroussaillé. Nous sommes entrés dans le castrum dans un virage en épingle sur la droite par une barbacane, ouvrage de fortification se composant d’un chemin autrefois couvert et voûté, permettant de protéger un point important, l’enceinte intermédiaire ou la porte principale. Des archères sont encore visibles. Sur un des murs, nous avons repris des forces avant de monter jusqu’à la chapelle qui est construite sur le point le plus élevé.

Après plus de 1000 ans d’existence et plus de 600 ans d’abandon, je suis impressionnée par le nombre de murs encore debout. Il est vrai que le lieu n’est pas indiqué par un panneau directionnel et que la vue aérienne ne révèle rien non plus. La chapelle, dédiée à saint Michel, est consacrée en 1001 (Actes concernant les vicomtes de Marseille, H de Gérin-Ricard, Emile Isnard, Monaco-Paris, n°26, 1923) : la pierre dédicacée à cette occasion a été retrouvée et scellée dans un pilier de l’église paroissiale Notre Dame de Nazareth. Les contreforts de la chapelle côté plaine sont de taille impressionnante mais on ne peut plus profiter de la vue sur la vallée : trop d’arbres. Sur les quatre côtés, il reste le bas des murs qui permet d’en évaluer la taille. A l’arrière, accolé à la chapelle, un petit bâtiment qui pourrait être une sacristie.
Trets d’union n°63 

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