Barcelone : Sagrada Familia


Une drôle de basilique gigantesque, en construction depuis 1882, conçue par l’artiste catalan Antoni Gaudi ; d’ailleurs il y a en permanence des échafaudages. Gaudi a suivi les travaux jusqu’à sa mort en 1926 (il s’est fait renverser par un trolleybus ; il est mort des suites de cet accident), remaniant constamment les plans et vivant même sur le chantier, pendant 16 ans. Il n’a terminé que la chapelle de San José, la crypte et le portail de la Nativité. Il repose dans la crypte de son chef-d’œuvre.

Les dix-huit tours évoquent les douze apôtres, les quatre évangélistes, la Vierge Marie et le Christ. L’immense flèche de 170 mètres de haut incarnera le Christ.

Avec ses couleurs de façades différentes, son gigantisme, des motifs de sculpture gothiques à côté de motifs modernes stylisés, des sujets que l’on ne s’attend pas à trouver tels que des gallinacées ou des fruits, des matériaux variés (pierre, mosaïques, fer forgé, verre, etc), un carré magique qui côtoie la représentation de la trahison de Judas, etc. on peut aimer ou détester cette architecture, mais elle ne laissera pas indifférente : elle vaut le déplacement.

5 nefs verticales, des façades monumentales et des tours recouvertes de mosaïques donnent une impression de jamais vu.

Visite virtuelle

Bruxelles pour une journée


Que retenir de la capitale belge ?

  • Les pralines au chocolat ! les meilleurs artisans chocolatiers y sont installés ; pas besoin d’aller jusque là pour trouver les plus grandes marques dans toutes les villes du monde,
  • les bières belges, très nombreuses, pour tous les goûts : nous avons goûté la blanche rosée ; ne pas les acheter dans les boutiques spécialisées à Bruxelles : elles sont nettement plus chères ; les grandes surfaces du nord de la France ont toutes un rayon bien achalandé avec les mêmes bières,
  • La circulation automobile : pratiquement aucun panneau routier ; sans GPS et sans carte routière – j’avais loué une voiture dont la prise allume-cigare était en panne – c’est quasiment impossible de garder son sang-froid ; préférer le train au départ de la gare de Lille,
  • l’eau du robinet servie à table au restaurant et les toilettes sont payantes,
  • les magasins qui ferment tôt (17-18h) mais certains grands chocolatiers restent ouverts tard pour les touristes,
  • une grand-place fleurie éblouissante de couleurs, les maisons des corporations et leur façade baroque, bâties après la destruction de la ville par les Français en 1695 et restaurées au XIXè siècle,
  • le Manniken Pis signifiant « le môme qui pisse », est une statue en bronze d’une cinquantaine de centimètres : fontaine représentant un petit garçon nu en train d’uriner. A l’occasion du 67è anniversaire de l’indépendance de l’Indonésie, il portait le costume traditionnel indonésien,
  • le palais royal (visite gratuite) et le célèbre Heaven of Delight (2002) : plus de 1 million de carapaces de scarabées thaïlandais décorent le plafond et les lustres de la salle des miroirs du palais. Cet artiste contesté a fait scandale début novembre 2012 par son lancer de artistique depuis les marches de l’hôtel de ville… Voir l’article du Point et les vidéos sur YouTube

L’avis de mademoisailesCoco sur Bruxelles.

Le viaduc de Chanteloube : dans l’eau !


Un viaduc de chemin de fer dans l’eau, oui, c’est bizarre mais ça existe dans les Hautes-Alpes, à Chorges. La construction d’un embranchement Chorges-Barcelonnette commence en 1909. La Première guerre mondiale ralentit les travaux. En 1935, alors que le premier tronçon de 27,7 km est pratiquement terminé, il est décidé d’abandonner la construction de la ligne. Puis la mise en eau du barrage de Serre-Ponçon le submerge ; le Grand-Pré est inondé, le torrent des Moulettes de 1900 devient l’anse des Moulettes sur la carte d’aujourd’hui.

Le plan Freycinet, voté par le Parlement en 1878, prévoyait que toutes les préfectures et sous-préfectures de France seraient reliées au réseau ferré national. Hélas, la desserte de la sous-préfecture de Barcelonnette ne sera jamais achevée. Bulletin PLM n° 39, Mai 1935, Direction de la Compagnie PLM1, Paris

La météo à cet endroit
avec prévisions à 3 jours

Direction des Hyvans, mais sans aller jusque là ; à l’embranchement, nous prenons la route la plus à gauche et stationnons à côté de la maison. On accède rapidement au lac par un sentier en sous-bois annoncé par un panneau « Le Lac ». Comme il pleut un peu, le sentier est glissant ; Lilou, 5 ans 1/2, trébuche mais ne se dépare pas de sa bonne humeur : première de cordée, elle mène la tribu des trois adultes jusqu’au bord du talus un peu haut pour elle. Le lacElle s’approche de l’eau : elle aimerait se mouiller et monter sur le pont sans rails comme les autres enfants mais nous ne sommes équipés que pour la pluie, pas pour le bain.

Le niveau de l’eau ayant remonté, une partie du viaduc de Chanteloube plonge sous l’eau. Il parait court sur pattes maintenant qu’il a les pieds dans l’eau et pourtant sa pile centrale est haute de 61m ; long de 300m, il comprend 6 voûtes de 27m d’ouverture. Tracé en S avec raccordements paraboliques, il cumule toutes les difficultés d’implantation. Il est en déclivité constante de 21mm/m de la rive gauche (côté Chorges) vers la rive droite (côté Hyvans). Aucune recherche esthétique particulière : ‘les moellons sont anonymes et de petit appareil’ ; tels sont les principes de Paul Séjourné2 pour ces sortes d’ouvrages.

SP09 Autour du lac : viaduc de Chanteloube par Ti’Mars…, trouvé sans la photo spoiler.

Itinéraire d’accès au lac (impossible cependant d’y aller avec une poussette) de 1km400 30mn A/R 72m dénivelée pour une baignade des plus originales aux abords du viaduc.

1P.L.M. : Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, l’un des ancêtres de la SNCF et de la ligne Paris-Lyon-Marseille
2Paul SEJOURNE (1851-1939) a dirigé le Service de la Construction du PLM de 1909 à 1926. A ce titre, il est aussi le concepteur de la ligne Miramas – l’Estaque