The Gueidan’s wall


Short yellow marked walk starting at Museum of the forest in Gardanne. I walk along tracks made by motorcycles without meeting anyone, too bad ! Many trails leads in the woods and I have to be careful not to make a mistake, especially when getting close to crossroads with larger paths. (* The same french note)

* I propose the yellow-marked itinerary (8km700, 2h45 approximately) realized from CartoExplorer

* Gueidan, p.30 of the booklet about Gardanne When I turn left in the meadow, I can’t wait to see the famous Gueidan’s wall. In front of me, an old disused turned around car ; I go along a cliff with several warning posts. medium_121_2167_r1.jpgWhen I finally get close to the wall, I find it in a very bad state undoubtedly due to its old age : it was built in the 18th century. I suppose Pierre de Gueidan has it built when he expanded his property.

“Pierre OF GUEIDAN governor of the Court of Provence, buys the land of Valabre close to Gardanne for 19.000 £, transforms the country house into a castle and expands his land… Gaspard OF GUEIDAN, general lawyer and then president of Parliament of Provence, marquess de Gueydan… establishes as a fief the land of Valabre,… and renovates the castle which takes sometimes the name of Gueidan’s castle.”

* The great families of Provence Some sign posts like this one start to frighten me. Would there really be a danger ? medium_121_2169.jpgA tree is uprooted, probably last week, by the wind Mistral which was particularly violent. No, I will not pass under the tree but over it… medium_121_2170.jpg. I give up walking towards the old sheepfold and another part of the higher wall. At my feet I see the road which will bring me back to the car park. It seems so close and yet I do not find the trail which is described in my guidebook (that happens often : on paper, it always seems easy, on the ground, it is something else…). I thus take the most likely route, which goes downhill. I walk pass a car park then kennels : two big dogs are barking furiously. I hurry past them. A tower, a large courtyard, a tricolour flag floats above a locked gate. Not a soul. No entrance. Reserved parking spaces. A desk with a barrier but nobody to keep it. I go along the buildings with a rising feeling of anxiety : everything is closed, everythingl is discayed, and there seems to be no exit. After walking along the buildings for more than 200 meters (from left to right on the piture of the school), I come in front of an old wrought iron gate : padlocked. However, freedom is beyond. For a few minutes, I think of getting back to the hill to find another path. Tired after a two hours walk, I finally choose to step over the wall. … I was locked up in the Valabre’s castle, now occupied by the Interregional Training Center of Civil Security. So relieved to have left it, I did not even take time to admire it…

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How to play ? Cache number GCVY78 for geocachers

L’oppidum d’Untinos à la Sainte-Victoire


La première mention du village de Saint-Antonin se fait sous le nom de « Untinos » : c’est l’un des villages du département dont la mention est la plus ancienne.

L’oppidum d’Untinos est accessible à tous les marcheurs avec de bonnes chaussures.

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* Je vous propose l’itinéraire sur carte IGN réalisé à partir de CartoExplorer

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie

Balade courte, avec peu de dénivelée, sur le territoire de Saint-Antonin, elle permet en peu de temps de cotoyer quelques curiosités géologiques de la Sainte-Victoire. Ce dimanche là , le mistral pique les joues et les oreilles : bonnet et gants sont indispensables. Je pars du parking juste après celui des deux Aiguilles ; il mène d’un côté à une ancienne carrière de « marbre » (en vérité, rien à voir avec le marbre : ce sont des éléments d’origine différente, polychromes et qui se sont cimentés au cours des années), de l’autre à un site d’escalade par un balisage marron qui longe les parois. Vu d’en bas, cet oppidum se présente comme un curieux petit plateau : les bancs verticaux de la brèche1 ont été rasés puis recouverts par une autre brèche plus récente. Fouillez les marnes rouges au pied du monticule, medium_118_1889_r1.jpgvous trouverez peut-être encore des fragments d’oeufs d’oiseaux. Quand j’arrive à proximité des grimpeurs, leurs paroles sont tellement nettes que je peux comprendre les consignes données par leur guide !
De cet oppidum, il ne reste rien, sauf un mur qui doit dater du moyen âge ! ; du haut de la falaise, je vois le village de Saint-Antonin à mes pieds et en levant les yeux, dos au vide, la Croix de Provence qui parait très proche.

Les deux aiguilles, selon les termes d’Alexis Lucchesi, c’est un miroir de failles. Il se réalise dans les cassures par frottement de deux parois l’une contre l’autre.

medium_untinos_geologie.jpgEn bas du collet, j’aperçois une vaste étendue d’herbe sur laquelle j’ai l’impression qu’on a semé à la va-vite, des cailloux et des pierres qui affleurent le sol.
Ce n’est pas un jour pour découvrir la géologie du massif. Vivement un café bien chaud !

Pour les amateurs de géologie, voir la photo de la Ste Victoire prise depuis la Maison de la Ste Victoire à Saint-Antonin

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Brèche : écroulement d’une crête de plus en plus surplombante

L’aqueduc de Roquefavour


Quel aixois n’a admiré la silhouette ajourée de l’aqueduc de Roquefavour au soleil couchant ?

* Itinéraire et randonnée virtuelle du site Week ends et tourisme en Provence
* Je vous propose un itinéraire de 2h30 environ sur carte IGN 1:25000 réalisé à partir de CartoExplorer™

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie

Deux fois plus haut que le pont du Gard, il a été construit entre 1842 et 1847 par Mayor de Montricher. 

L’aqueduc de Roquefavour valut à Franz Mayor de Montricher une gloire exceptionnelle. Et lorsque Louis Napoléon Bonaparte se rendit à Marseille, il demanda à le voir pour lui remettre, au pied même de l’ouvrage, les insignes de la Légion d’honneur. Extrait du bulletin municipal de Ventabren, collines bleues 17, février 2011

medium_102_0203_r1.jpgPetite balade courte et agréable permettant de contempler l’aqueduc et le pays d’Aix. Je l’ai faite avec mon neveu venu se resourcer chez moi.
Le chemin n’est pas balisé ; la route, large et caillouteuse, mène aux vestiges d’un oppidum celto-ligure le Baou de Mario. Ce qui a été découvert est maintenant dans le musée de Ventabren.

Les recherches ont révélé que la période principale d’occupation daterait du 1er siècle avant J.C. mais aurait été cependant assez brève ; le site aurait été abandonné vers 25 avant J.C. L’habitat était organisé selon un plan orthogonal et bâti de pierre calcaire. […] Il y a quelques années, la famille A. découvrait deux pierres rondes en basalte (matériaux volcaniques) dont le diamètre varie entre 37 et 40 cm pour un poids de 1,75 kg à 2,30 kg. […] Pendant leur marche vers l’oppidum de Pierredon (Eguilles), les Romains auraient perdu ces boulets. Extrait du bulletin municipal Collines bleues n°15, février 2010

Quand nous arrivons en haut du plateau, qu’il vaut mieux ne pas visiter un jour de mistral, nous dominons l’aqueduc et le canal qui émerge d’une galerie. medium_101_0185_r1.jpg
En progressant sur le plateau, nous rencontrons un bouc noir qui ne veut pas quitter le chemin à notre approche. Nous décidons de ne pas troubler son espace et nous faisons un détour.

medium_101_0193_r1.jpgNous longeons le canal jusqu’à hauteur du pont où nous entrons dans la pinède. Après un passage rectiligne, nous longeons deux engrenées, petits champs de blé semés par les chasseurs pour attirer le gibier.
Au bout du plateau du Ban, nous avons une jolie vue sur Eguilles. La boucle se termine en descente et rejoint le parking sur le chemin de Rigouès.

Avez-vous vu le TGV sur la photo ci-dessous ?

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