Consolider les liens familiaux grâce à la randonnée


Envie de s’évader pour se détacher du stress quotidien, apprécier la beauté de notre environnement ou connaitre la vie en nature ? Pourquoi ne pas le faire en famille et en randonnée. Et oui, rien de tel qu’une bonne escapade pour mieux savourer la vie du bon côté. Toutefois, n’oubliez pas de vous munir d’un GPS de randonnée pour connaitre exactement votre position, repérer les chemins grâce à la cartographie et pour ne jamais vous perdre. Pas plus compliqué qu’un jeu vidéo !

Apprendre à se connaitre lors d’une randonnée
Randonnée en famille
Randonnée en famille

Si vous avez une famille élargie, si Papi et Mamie habitent très loin et que la dernière réunion avec la grande famille remonte à très longtemps : c’est le bon moment pour renforcer les liens familiaux par une randonnée.

Il n’y a pas de mal à faire une petite balade tout en se donnant des nouvelles. D’ailleurs, c’est pratiquement impossible au fil du temps. En partant tous en randonnée, vous joindrez l’utile à l’agréable !

En outre, c’est une merveilleuse chance car vous pourrez avoir une discussion parents-enfants sérieuse sans que l’un ou l’autre n’ait à esquiver sous prétexte d’être en retard pour le travail ou de passer un appel urgent. On se donne une nouvelle chance d’échanger et de se comprendre, et non pas s’enfermer dans une chambre, comme le font généralement les adolescents.

Une randonnée en famille donne donc l’occasion à tous les membres d’une grande famille de jouer, de déjeuner ensemble, et de parfaire en un rien de temps les liens déjà existant entre eux.

Bénéficier des bienfaits de la randonnée

Ainsi, rien de tel qu’un week-end en randonnée ou mieux des vacances en famille, pour prendre une grande bouchée d’air frais. Plus important encore, les randonnées sont le meilleur moyen de s’échapper du rythme infernal du quotidien. Des expériences inoubliables n’attendent que vous : la nature a vraiment beaucoup à vous offrir ; pour réellement la connaître, la randonnée en famille est l’activité la plus simple,la moins coûteuse, et la moins risquée… Choix de GPS de randonnée d’occasion

Mais qui donc est tombé dans la marmite de la Traconnade ?


Par ordre alphabétique, je vous présente la bande de dix chercheurs passionnés par l’aqueduc romain de la Traconnade (aqueduc romain passant par Jouques, Peyrolles, Meyrargues, Venelles, Aix-en-Provence, 30km environ). Voir l’article ci-contre paru dans la Provence le 25/02/2012, rubrique Pays d’Aix, Venelles. De gauche à droite sur la photo : Daniel, Nicole, Alain et son épouse.

J’ai connu Alain B. par mon blog ; il me signalait avec tant d’aplomb une erreur dans le nom d’un oratoire que je me suis demandée à qui j’avais affaire. J’ai vite compris que ce n’était pas un homme ordinaire… Un puits profond comme ceux de l’aqueduc souterrain de Venelles : il argumente aussi bien autour de la religion, de l’Ukraine, ou de la loi pénalisant le génocide arménien ! Il respecte et défend le patrimoine avec passion : écoutez-le parler de la chapelle Saint-Sépulcre à Peyrolles. Je ne peux que lui pardonner avec le sourire quelques propos parfois extrapolés tant il fait avancer les choses. Sous forme d’un véritable dossier de presse, il collecte depuis de nombreuses années toutes les informations concernant la Traconnade. Il connait tout, et tout le monde.

Bernard F., arrivé dans l’équipe par mon blog, court sans cesse sur le terrain ; c’est l’homme des contacts avec les archéologues et toute personne susceptible d’apporter des informations sur l’aqueduc. Aimable et persuasif, il essaie de rassembler les pièces des puzzles romains. Parlez-lui des arbres déracinés, de la méthode de la fonte des neiges ou du noeud des Pinchinats où il a organisé la prochaine visite de notre groupe ; c’est lui aussi qui me rappelle gentiment de mettre à jour la carte google map des vestiges recensés au fur et à mesure de leur découverte. Je ne parviens plus à le suivre…

Daniel D. a partagé quelques expéditions à vélo avec Alain. Il a toujours été passionné d’histoire surtout Rome et le Moyen-Âge, la mythologie grecque et romaine…  il y a quelques années il a découvert Chabaud et l’aqueduc de la Traconnade, Violaine et St Hippolyte.

Sur mon blog [13770.org] j’ai servi de relais à Jean-Marc Héry pour informer les Venellois de ses recherches sur Chabaud et la villa romaine. (Daniel)

Après plusieurs mois de simples échanges de mails, j’ai enfin rencontré Daniel, le formidable grand-père qu’il est ; l’occasion nous a été offerte par une journaliste de la Provence, sur le thème de la Traconnade à Venelles.

Alain me parle souvent de Jean R., hydrologue, mémoire vive de tous les vestiges aujourd’hui disparus sous les bulldozers. Jean a reporté à la main sur une carte IGN le tracé supposé de l’aqueduc. Après avoir consciencieusement reporté ce tracé sur une carte numérique, j’ai pu vérifier que tous les vestiges trouvés se trouvent parfaitement sur cette ligne ou proches de celle-ci. Un travail de fond qui nous est toujours utile et nous aidera sans doute à en trouver d’autres bien cachés.

Avec ses amis Henri et André, Jean-Claude L. (de l’association archéologique Jarez-Forez) est descendu voir nos découvertes. Sur le terrain, il nous a appris plein de choses (enduits, actus, épaulement sont enfin des mots devenus familiers). De loin, il a continué à nous guider et nous conseiller. Son sujet préféré : les regards, romains bien sûr ! Il travaille depuis des années sur l’aqueduc du Gier et découvre encore aujourd’hui des choses qu’il ne connaissait pas.

Après une demi-douzaine de chantiers de fouilles, une trentaine de sondages […] et de diagnostics, j’ai toujours faim d’apprendre et de comparer ; comparer, voilà le mot-clé; […] La finalité devant être la mise en commun et à disposition ensuite à tout le monde des résultats acquis… (Jean-Claude)

Je n’ai fait qu’une visite de terrain avec Jean-Pierre G. mais il a immédiatement accepté de partager ses connaissances, stimulant ma curiosité par l’envoi de la photo de l’aqueduc à Fontbelle, coupé par l’autoroute ; grâce à lui, la semaine suivante, j’ai pu le retrouver. Il s’intéresse aussi bien au fort de St-Eutrope et les boulets de canon du duc d’Epernon qu’aux dessous de la fontaine d’Aix. Spécialiste des montages vidéos, je parie qu’il assemblera bientôt les photos de tous les morceaux d’aqueduc retrouvés pour n’en faire qu’un de Jouques à Aix.

Marc F., au discret accent étranger, est le plus jeune de l’équipe. Il n’hésite pas à s’enfoncer dans le canal en rampant, à descendre par une échelle dans un regard profond, à prendre des mesures et élaborer des hypothèses dignes des ingénieurs romains. A l’aide d’un logiciel spécialisé, il construit des reconstitutions des lieux qui ont impressionné non seulement le public des journées du patrimoine 2011 à Aix-en-Provence, mais aussi Jean-Claude.

Michel R. l’humour en permanence au coin des lèvres, nous a rendu visite deux fois le même jour que Jean-Claude ; c’est l’homme de l’aqueduc de Fréjus, même sous l’eau où il a observé le trajet de l’aqueduc romain dans sa partie habituellement immergée par le lac de retenue E.D.F. de Saint-Cassien. J’ai tellement aimé ses photos prises à la source Neissoun que je me suis promis de revenir à Mons aux beaux jours. Vous le retrouverez sûrement au détour d’une page Wikipedia ou d’un réseau social. Un parcours atypique, des talents variés, un curieux probablement.

Nicoulina (Nicole)

Tu as présenté notre bande hétéroclite de joyeux « traconniers » passionnés autant que toi par cet aqueduc impressionnant et pourtant à l’abandon dans nos collines… mais tu as oublié de te présenter. Bien sûr, tes lecteurs connaissent les nombreuses randonnées que tu leur as décrites et dans lesquelles tu cherches toujours à allier le plaisir de se promener à la joie d’apprécier les vestiges du passé, […]. Mais ils n’ont pas le plaisir d’apprécier également ton sourire, ta gentillesse, ton dynamisme, ta pugnacité, ta bonne humeur et ton souci constant de faire partager tes découvertes. Il faut ajouter que tu as créé et que tu enrichis constamment la carte des vestiges de l’aqueduc qui présente efficacement la synthèse de tout le travail effectué. […] (portrait collectif)

Partenaire de mes premières expéditions sur la Traconnade avec Alain, Serge R., co-auteur du blog randomania plus,  a pour activités préférées la randonnée et la photographie mais il se passionne aussi pour la géologie, l’archéologie, l’histoire et l’astronomie. Sur le terrain, il observe, étudie puis immortalise les vestiges de la Traconnade sous forme de photos.

Son dernier article : Aqueduc de la Traconnade : plus… de photos

Le point commun de tous les membres de cette équipe ? ils sont marcheurs, copains, bénévoles, donnent de leur temps, se soutiennent, offrent leurs compétences et surtout partagent leurs travaux de manière désintéressée. Une aventure archéologique et humaine.

A méditer :

En archéologie, la vérité d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain. (Jean-Claude)

Le sportif a soif


On ne va pas se mentir. Les sportifs sont la fierté nationale de notre pays. Ils procurent un plaisir immense à la nation et aux individus. Ils sont le symbole de l’effort, du courage et de la réussite. Régulièrement, certaines disciplines sont éclaboussées par des affaires de dopages, de tricheries ou de gros sous mais le sport en question persiste et se relève de ses petits désagréments.

On parle du sportif et de sa santé financière, sexuelle récemment, mais rarement de sa santé médicale. Je ne parle pas de sa santé immédiate, celle qui est visible et/ou pénalisante pour son activité sportive. Je fais allusion à sa santé sur le long terme, sa santé loin derrière les projecteurs… une fois à la retraite ! La notion de sucre lent, rapide, simple, complexe est une embrouille intellectuelle terrible. La composition d’un sucre et sa constitution n’a pas grand chose à voir avec la façon dont le corps va l’accepter, le digérer et le métaboliser. Robert Masson le clame depuis longtemps, et Thierry Souccar et Isabelle Robard ont proposé parmi un collectif, de modifier les étiquettes afin de ne voir figurer que l’indice glycérique d’un aliment, comme c’est déjà fait (sur la base du volontariat) dans certains pays. Mais personne ne veut de cette info, enfin du moins, pas les industriels. Ils y voient là une information terriblement efficace qui remettrait en doute le paquet que l’on tient dans la main lors d’un achat.

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