Journées du patrimoine 2014. A la lecture du livret sur le thème des jardins du patrimoine, je vois qu’est signalé le château de Saint-Estève-Janson, celui pour lequel je me pose tant de questions. La seule réponse que je dois accepter c’est que cette haute construction est probablement une cheminée monumentale. Lire le premier article : le château de Saint-Estève-Janson.
Je passe à la mairie pour prendre quelques informations mais rien n’est affiché ; je me rends donc directement au château, pensant trouver sur place un archéologue ou un historien chargé de faire visiter les lieux. Je pars donc du chemin du canal dans la réserve volontaire du haras de Saint-Estève-Janson, passe devant deux pêcheurs, entends les oiseaux sans vraiment les voir.
Je rejoins d’abord le pied du rocher de Janson, où était autrefois accroché le bateau qui traversait la Durance jusqu’à Cadenet.
A l’époque du bac, la rivière Durance ne faisait qu’un seul lit, il n’y avait pas de rapides et le rocher permettait d’y accrocher le bac ; depuis le moyen-âge, par intermittence, cet endroit était utilisé ; en 1647 le bateau y était à nouveau déplacé et s’y trouvait encore en 1674. Le rapport d’inspection de 1697 précise que pendant 35 ans le bateau se trouvait soit au rocher de Janson soit vers le chemin du Puy.
Quand j’arrive au château, il n’y a ni panneau d’information, ni personne. Je le visite à nouveau, découvre la vaste citerne non protégée – celui qui y tomberait resterait probablement longtemps enfermé -, l’enfilade des pièces et cette cheminée monumentale qui semble anachronique par rapport aux restes du château ; la photo de gauche a été assemblée à partir de trois photos au format vertical ! Pour voir la Durance, il me faut à nouveau passer au dessus d’un arbre écroulé sur lequel s’est posé un insecte mystérieux, à peine visible sur le tronc, à l’abdomen orange avec une rayure noire, ressemblant à un agrion (première photo de droite).
Je redescends par l’une des sentes d’accès créées par le piétinement des curieux. J’emprunte alors la digue qui isole la Durance de la terre de Janson, créant une sorte d’étang. Par endroit, le béton apparaît.
En 1825, près de Saint-Estève-Janson, le lit de la Durance était immense. Depuis, on a repoussé le courant au moyen de quatre longues digues perpendiculaires, celles des Bergers, du Moulin, de Lagarde et des Limites, qui embrassent une surface de 994 hectares ; le colmatage s’y opère rapidement.
La paisible Durance et ses îlots de verdure offrent une courte promenade idéale pour les familles et les VTT.
Image de l’itinéraire 3km400, 49m dénivelée, 1h20 avec la visite
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bonjour,
l’insecte sans nom est une libellule avec ses ailes repliées. Merci pour les photos et les infos