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Le vallon de la Gaillarde aux Issambres


Beau temps en ce 30 octobre. J’ai décidé de partir aux Issambres pour le vallon de la Gaillarde et son dolmen, puis au vivier romain. La randonnée peut être conçue en deux boucles dont le point central est le parking du vallon de la Gaillarde, peu avant le cimetière, au niveau de la station d’épuration, ou en une seule boucle.

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Des chasseurs sont rassemblés près du cimetière. Je monte dans le vallon, accompagné de quelques courageux vttistes qui me saluent. Le long de la piste, de nombreux arbousiers offrent leurs fruits rouges à la tentation. Fruits oranges en octobre, rouges en novembre, ils sont des deux couleurs et parent la nature de jolies couleurs ; c’est sans doute pour cela qu’il est cultivé dans les jardins. J’en déguste un, puis deux, il y en a autant que souhaité, je peux donc choisir les plus beaux. La peau est granuleuse mais la chair douce. Les fruits mettant un an pour arriver à maturité, il n’est pas rare de voir le même rameau porter les fleurs de l’année et les fruits mûrs nés des fleurs de l’année précédente. J’en ai ramené une bonne quantité chez moi pour le lendemain mais leur stockage au frais a changé leur goût. C’est cueillis et dégustés dans la nature qu’ils sont les meilleurs. Un des rares fruits comestibles en fin d’année, avec les champignons et les chataignes.

Les fruits sont des baies appelées arbouses, leur ressemblance avec la fraise a valu à cet arbuste le surnom d’arbre aux fraises. Avec ces fruits on prépare d’excellentes confitures, vins et liqueurs à vertus digestives. L’arbousier possède des vertus médicinales, c’est un diurétique efficace, un antiseptique urinaire et il favorise la circulation sanguine. Extrait de l’arbousier, site Instants de saisons

Le vallon est parcouru de nombreux sentiers de traverse. Une première fois, je quitte la piste pour un sentier menant au grand réservoir qui domine à 227m, je redescends par un étroit sentier qui traverse à nouveau la piste principale. Tranquillité garantie ! Un panneau m’indique les ruines de Roqueyrol, lieu occupé depuis l’époque romaine, abandonné puis réinvesti fin XIXè pour être à nouveau abandonné en 1923 à cause d’un incendie. En plus des activités pastorales traditionnelles on y cultivait du mimosa destiné à l’exportation.

Joli sentier parmi les oliviers puis passage dans un sous-bois sombre avant de rejoindre la piste empruntée à l’aller. Je me retrouve au parking. Réapprovisionnement à la voiture avant de repartir pour le dolmen de la Gaillarde, pas toujours bien fléché, réservé aux piétons. Le sentier escarpé au début, monte dur ! (au premier panneau marqué ‘sentiers’ tournez à gauche. Au second marqué ‘dolmen, yeuseraie et ruisseau des Gattiliers’, continuez sur une douzaine de mètres pour trouver le début du sentier vers la droite). C’est l’antenne que je vise ; après un large détour pour traverser le vallon, je parviens sur les hauteurs du lotissement ; ma curiosité ne sera pas satisfaite lorsque j’atteindrai l’antenne : le point de vue sur la mer est bien meilleur depuis la route en contre-bas ! Je reviens sur mes pas jusqu’au croisement signalant le dolmen. Attention de ne pas rater les panneaux vous menant au dolmen. Les derniers mètres se font à l’intuition.

En 1995, a débuté une nouvelle tranche de travaux de restauration qui a concerné le dolmen de la Gaillarde. Il faisait partie d’un ensemble de trois dolmens regroupés dans un rayon de 250 m. Classés monuments historiques en 1919, deux d’entre eux ont été détruits lors de la construction d’un lotissement dans les années soixante. Celui qui reste, construit en dalles de schiste, se trouve d’ailleurs à quelques mètres d’une maison ; sa chambre mesure 2,50m de long sur 2m de large, la dalle supérieure est tombée. Fouillé en 1908 par Raymond, il a révélé des restes osseux humains et des pointes de flèche.

Les pierres de mémoire, conseil général du Var, 2004

le dolmen avec vue sur Méditerranée GC1G8C5, Xmal

Après une petite pause, je repars par le sentier VTT. Un combat entre un oiseau et un mammifère a dû avoir lieu ici : il ne reste qu’un tas de plumes éparses au sol. La piste fortement incommode et ravinée descend rapidement en direction de la mer. Je cueille à nouveau quelques arbouses et rejoins ma voiture.

Deux boucles aux paysages finalement assez variés et que j’ai parcourues avec plaisir. Une boucle à peu près similaire se trouve dans le Le Rando Malin Var, Bruno Ribant, Frédéric Boyer, mémoires millénaires éditions, 2010 mais le schéma du circuit ne dispense pas d’une carte IGN ou d’un GPS.

Image de la Gaillarde, 13km (2 boucles en vert clair), 3h40 dépl (5h15 au total), 214m dénivelée

©copyright randomania.fr

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