Notre Dame de Consolation à Jouques en moins d’une heure


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Deuxième visite à la chapelle Notre Dame de Consolation à Jouques, mais cette fois au départ de la nationale 96. Sous-bois sombre et humide sur un étroit sentier. La montée est raide mais rapide ; la chapelle, bien dégagée des arbres qui la cachaient, est désormais mise en valeur. Peu avant d’atteindre le sommet, vous aurez une vue sur la Durance et le canal EDF en contre-bas. C’est grâce au Bigleux, jeune geocacheur, que j’ai eu occasion d’y revenir (voir sa cache Jouques 2).

Ne manquez pas la jolie légende de Notre Dame de Consolation, dans l’autre note de mon blog https://www.randomania.fr/?p=22

Itinéraire rapide Notre Dame de Consolation

Les calanques de Port-Miou et Port-Pin, entre Cassis et Marseille


Comment concilier les désirs contradictoires de 3 personnes ? l’une voulant voir le spectacle Off road de Cassis, la correspondante anglaise voulant découvrir les calanques sans trop marcher, et moi qui veux faire ma randonnée dominicale ainsi que quelques photos. J’ai déposé la première sur la route de Cassis, et j’ai emmené Hannah visiter les calanques de Port-Miou (Cassis) et de Port-Pin (Marseille). Le parking au bout de l’avenue des calanques est déjà plein.
Cliquer ci pour une visite avec GoogleMap1 (conseil : monter l’échelle de zoom vers le « + » pour accéder plus facilement aux photos proches l’une de l’autre)

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie

Premier jour de beau temps depuis une semaine, presque pas de vent. Pas de grosse difficulté à part quelques passages glissants tellement les rochers sont patinés. Petite descente à Port-Pin et premier bain de pieds. Il y a quand même quelques baigneurs courageux. Nous apercevons les premiers bateaux qui font visiter les calanques aux touristes.

trou du souffleur.jpgNous remontons ensuite sur la pointe Cacau curieusement partagée dans sa longueur entre deux communes ; nous marcherons donc tantôt à Marseille, tantôt à Cassis. Nous nous arrêtons près du trou du souffleur. Hannah est un peu inquiète. Elle se demande d’où sort ce souffle. Par jour de grand vent, on entend mugir le trou souffleur, une sorte de grotte marine semi-immergée où s’engouffrent les vagues avec vacarme et dont le bruit ressort en surface par un trou dans la roche.

« Au bout du chemin, vous allez arriver sur un étranglement, entre la calanque de Port Miou, et celle de Port Pin ; ici, vous êtes au-dessus d’une grotte dont le plafond est percé d’un trou minuscule, presque invisible (Voir la photo [de Patrick sur le lien Marseille Forum). C’est « Martin bouffe » qui se manifeste lorsque, par la pression des vagues, l’air est comprimé contre la voûte et sort en soufflant très fort. Il faut évidemment y aller lorsque le vent est puissant, c’est très impressionnant… » Extrait de Marseille Forum

Itinéraire facile Calanques Port Miou et Port Pin 4,600km A/R jusqu’à la pointe Cacau, 2h environ

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1Comment fonctionne Google Map ? Cliquer sur le lien cliquer ici pour une visite avec GoogleMap : quand la carte satellite s’ouvre, cliquer sur chaque icône Marker.png : la photo prise à cet endroit précis de la randonnée s’affiche. En cliquant sur l’image, la photo apparait en grand.
Sur la gauche, une échelle de zoom permet de se rapprocher ou s’éloigner.
Les icônes à droite permettent de visualiser les routes, la carte satellite ou les deux (mixte).

Le Castellas à Forcalqueiret, la plus importante forteresse du Var


Attention, selon un commentaire laissé en août 2017, le site du castellas n’est plus visitable et on risque une amende de 160 €.

img_3095.JPGplan-chateau-forcalqueiret-oriente.jpgLe Castellas à Forcalqueiret. Une des plus importantes forteresses médiévales du Var, avec Rougiers (voir note sur le site de Rougiers dans ce blog) et de Pontevès.  Elle fut construite au XIIIème siècle, fortement remanié au XVe siècle, abandonné définitivement au cours du XVIIème siècle. Ce château n’est pas seul sur sa butte : l’ancien village s’étage sur la pente sud où l’on peut voir les vestiges des maisons et des remparts. Pour une vue complète et de loin, voir la photo prise lors de la randonnée à Puget-Ville, dans le blog de Fouchepate. 

Au XVIIIe siècle, en 1721, un sergent vint acheter des moutons à Forcalqueiret et y apporta la peste. On séquestra les habitants et on enferma le sergent chez lui (On ne savait pas guérir la maladie à l’époque). Trouvant qu’on empiétait sur ses droits, l’officier libéra les habitants et ordonna au curé de faire les enterrements comme à l’accoutumée. Mais la peste se déclara avec fureur et le sergent fut obligé de fuir. Le village de Forcalqueiret perdit 180 habitants sur les 230 qu’il comptait (sur le même thème dans ce blog La malédiction du Grand Saint-Antoine).

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Avec la température ressentie

blason-agoult.jpgLa seigneurie de Forcalqueiret demeure 320 ans dans la famille d’Agoult. Isnard III d’Agoult d’Entrevennes, seigneur de Sault, épouse Béatrix de Marseille, dame de Forcalqueiret (merci à Jean Gallian pour son aide : voir son site consacré à la généalogie et l’héraldique). Sa soeur Mabile d’Agoult  avait épousé le premier seigneur de Roquefeuil Burgondion que nous avons rencontré dans le chateau de Roquefeuil. Puis Forcalqueiret devient le fief militaire d’Hubert de Vins (aujourd’hui Vins-sur-Caramy, la rivière s’écrivant parfois Carami), chef du parti catholique, pourchassé par les protestants. Avec les seigneurs de Vins, c’est l’époque des aménagements pour la guerre mais il n’en reste pas de trace.

Arrivée par le sudLe chemin empierré qui  y monte est court mais pas toujours facile. A partir de la plate-forme avec la citerne et du panneau dissuasif (la commune décline toute responsabilité en cas d’accident), je contourne le chateau par le sud. La découverte est à la mesure de la taille de l’édifice : impressionnante. Je n’arrive pas par la porte d’entrée, mais par la grande salle sud béante de 25m de long (voir photo ci-contre), à deux étages ; je passe sous l’une des deux portes en ogive qui permettaient normalement d’y accéder depuis la cour intérieure (22m de long, 6m de large, l’idéal pour une réception !). On voit de distance en distance les corbeaux à triple rang soutenant le départ des arcs. Quel évènement a tant endonmmagé cette partie de l’édifice ?
Côté ChapellesA l’angle sud-est (A1) la chapelle Saint-Jean et ses deux absides, est accolée aux salles périphériques de la cour. La plus spacieuse à l’est était destinée à l’ensemble du personnel du château, celle plus petite et privée, au châtelain et sa famille qui y accédaient latéralement par un très curieux escalier en colimaçon. Dernière bizarrerie, l’extérieur de cet escalier, devient semi-hexagonal en s’élevant vers le haut du bâtiment.

Cour et entrée salle de serviceVue sur cour depuis l’ouestLa cour intérieure est vaste. Sur les photos ci-contre, on voit bien les portes d’accès aux différentes salles Nord et Est (photo de gauche) et l’accès à la salle de service (A1 photo de droite), pièce à partir de laquelle on servait les boissons. Un escalier en gradins permettait d’accéder au cellier. Deux rangées de crochets ont pu supporter une toiture intérieure en pente pour récolter l’eau de pluie dans la citerne. L’école de Roc-Baron a fait un reportage photo dans lequel vous pourrez voir l’escalier de service que je n’ai pas photographié. Continuer la lecture de Le Castellas à Forcalqueiret, la plus importante forteresse du Var