La Quille


Jour de mistral. Il y en a beaucoup cet hiver mais il n’est pas assez fort pour me décourager. Je pars pour la colline de la Quille (Quilho en provençal), 19 hectares de verdure et de bois de chênes, sur la commune du Puy Ste Réparade, après la traversée du hameau de la Cride. Attention ! route bien étroite où on ne passe pas toujours à deux véhicules de front. Le parking se trouve à côté d’une grande maison en ruines, l’ancienne boulangerie probablement.

* Je vous propose un itinéraire de 2h environ, réalisé à partir de CartoExplorer
* Très belles photos de cette randonnée, sur le site Week end et tourisme en Provence
* Photos de la Quille, site Balades en Provence

* La météo de ce jour à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie

medium_img_0174.jpgLa randonnée ne présente aucune difficulté mais plutôt quelques curiosités. D’abord, cette colline que l’on reconnait de loin : on dirait qu’elle a été taillée au sabre. Ensuite, les moutons. Une politique volontariste a permis le maintien d’un berger qui fait ici paître son troupeau qui participe ainsi à l’entretien du site en débroussaillant de façon naturelle…

Au moment où je longe l’enclos pour aller jusqu’à la chapelle, le chien du berger s’assure que je ne vais pas entrer dans l’enclos. Une mère vient juste de mettre au monde un agneau. Cliquer sur le lien pour voir la Naissance d’un mouton. Le placenta n’est pas totalement expulsé ; elle lèche le petit qui tente de se mettre sur ses pattes. Mais il est encore trop maladroit et se retrouve bientôt sur les genoux. Spectacle naturel toujours aussi merveilleux.
medium_img_0166.jpgLa chapelle Sainte-Réparade est malheureusement fermée ; fort bien restaurée, elle était autrefois une des trois églises paroissiales. Elle est le but d’un pèlerinage annuel : autrefois on y partageait les premiers pois chiches de l’année. Chapelles de Provence, E.Bousquet-Duquesne, Editions Ouest-France, 2009

Le nom de Réparade est celui d’une jeune fille qui a vécu au 5e siècle après J.C., à Césarée de Palestine, et a été martyrisée. « Tout d’abord, on aurait tenté de la brûler vive mais elle fut sauvée par une averse opportune. On lui fit ensuite boire de la poix bouillante, mais une fois de plus elle survécut. Finalement, elle fut décapitée et son corps placé dans une barque qu’on laissa dériver sur la Méditerranée. » Cette sainte est en grande vénération à Nice dont la cathédrale porte le nom, légèrement modifié, de Ste Réparate. »

Quand je reviens au point de départ pour entamer le tour de la colline, je croise quelques moutons qui se sont évadés de leur enclos. Durant la boucle, rapide, sur terrain herbeux, je passe devant une étable, jette un coup d’oeil au large paysage qui m’est offert, puis découvre les ruines de l’ancien village, ruines nombreuses et qui ont presque toutes en commun d’être adossées à des “bancaù”2 et d’avoir une cave voûtée qui pouvait servir de bergerie. Malheureusement, impossible de s’en approcher à cause d’une ligne électrifiée.
* L’histoire du Puy Ste Réparade, par le club de VTT de la Quille
medium_img_0195.jpgLa végétation a pris possession de certaines habitations. Je suis surprise de découvrir parmi les ruines, une maison en excellent état : une propriété privée parmi les ruines. Ce n’est pas la première fois que je constate ce phénomène : ce qui par le passé a été abandonné, est maintenant réhabilité par des amoureux de la campagne.
A la fin de la boucle, je monte jusqu’à l’angle du mur imposant resté debout durant des siècles, au sommet de la colline. Ce vestige a en effet la forme d’une quille1. Sans doute est-ce là l’origine de son nom. Difficile d’imaginer une forteresse à cet endroit. Il ne reste que ce pan de mur, et encore at-il été restauré en 1994 lorsqu’il s’est écroulé suite à la foudre en 1980.

Ce n’est qu’au VIIIè siècle que les populations, pour se protéger des invasions sarrasines, construisent le château. Les archevêques d’Aix deviennent seigneurs du Puy au XIIè siècle et le fortifient. Il éveille bien des convoitises ; en janvier 1579, deux chefs Carcistes (partisans du comté de Carcès qui désolèrent la Provence, de 1578 à 1589, dans les guerres civiles) s’en emparent. C’est de cette forteresse que partent des bandes de cavaliers qui pillent la région et rançonnent les voyageurs. medium_img_0193.jpgL’archevêque reprend possession de ses biens au mois de juin de la même année. Six ans plus tard, ce sont les troupes du baron de Vins qui l’assiégent. L’année suivante, les habitants de Saint-Canadet essaient en vain ! Le Duc de Guise3, au nom de Henri IV, ordonne la destruction des forteresses et des villages fortifiés qui ne sera effective qu’en 1612. Après sa démolition, le calme revenu, les habitants peu à peu désertent le village pour se rapprocher des terres cultivables et fertiles dans la vallée.

* Site complet sur la Quille par Yves Venturini
Sur la carte de Cassini, datant de fin du XVIIIè siècle, vous pouvez voir la colline à peu près au centre, le village des Vaux (je suppose qu’il s’agit du village de la Quille en ruines), la chapelle Sainte Réparade, le village du Puy actuel et les nouveaux hameaux construits par les villageois. medium_le_puy_cassini.png Le tremblement de terre du 11 juin 1909 achève le travail de démolition. Voir l’article sur * Tremblement de terre à Vernègues, 100 ans après…
De la table d’orientation, toute la campagne environnante : je reconnais distinctement la Sainte-Victoire, le canal de la Durance et les petits villages comme des touches claires au milieu de la verdure.
medium_img_0187.jpgLe village, situé sur le versant ouest, au pied de la forteresse, était alimenté par l’unique source des anciens habitants qui l’appelaient la nymphe Gacharelle. Pour la trouver, il faut chercher à descendre vers les ruines en longeant la grille électrifiée. Les anciennes cultures en terrasse ont été rénovées et rendues praticables pour le pique-nique. La fontaine d’eau non potable a été transformée récemment en fontaine d’agrément.
Sur la route qui traverse le massif de la Trévaresse entre Puyricard et le Puy-Sainte-Réparade, quand on vient d’Aix, le nom de quelques domaines viticoles d’appellation coteaux d’Aix me rappellent quelques souvenirs culinaires. Ils peuvent être surprenants, ces coteaux d’Aix : je me souviens en avoir goûté un, vieux, que les invités avaient pris pour un bordeaux. Il fait merveille avec les plats méditerranéens comme la tagine, les beignets d’aubergine, le risotto par exemple.

img_3398r.JPGDeuxième visite le 4 avril 2007 pour une partie de geocaching proposé par Audeclar qui avait préparé avec brio sa première cache. Beaucoup de jeunes sur le site pour une course d’orientation ; beaucoup de crottes de moutons aussi ! dur de trouver un endroit pour pique niquer…

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1quilho = quille en provençal
2bancaù=banquette de pierre, mur de soutènement
3Duc de Guise : il mène la Ligue pour la défense de la religion catholique. Elle est constituée de catholiques indignés des concessions accordées aux protestants

Le pic des mouches par le sentier de Malivert


L intérêt de la randonnée de ce matin était autant due aux personnes que j’ai observées qu’au plaisir de redécouvrir le point culminant de la Sainte-Victoire.

* Je vous propose l’itinéraire sur carte IGN, 11,900km, 3h45 environ, réalisé à partir de CartoExplorer

* Itinéraire le plus rapide au pic des mouches

La météo aujourd’hui à cet endroit :
La direction du vent et la température ressentie

La première difficulté : trouver l’entrée du chemin de Malivert bien mal indiquée. Le mieux est de repérer le panneau qui annonce qu’on quitte les Bouches-du-Rhône pour entrer dans le Vaucluse : le parking se situe 200m avant, sur la droite quand on vient d’Aix. Le chemin traverse le bois de la Pallière, offrant une progression régulière jusqu’à la crête ; la route est longue (2h05) mais pas vraiment difficile. Sans doute au printemps offrirait-elle une végétation plus colorée.

Le premier groupe que je croise vient du Puits d’Auzon ; c’est une famille avec deux adolescents et un chien. Le garçon et la fille, probablement contraints et forcés par leurs parents, maugréent ouvertement et se plaignent de la difficile montée. Le père essaie de les motiver, leur promettant un bon pique-nique (d’ailleurs les baguettes de pain qui dépassent du sac à dos, menacent de tomber) et une vue superbe depuis la crête. Mère et fille décident de faire une pause tandis que le chien fait des allers et retours entre tous les membres de la famille. Je ne peux que comprendre le désespoir du père qui veut initier ses enfants à la randonnée car les adolescents d’aujourd’hui préfèrent sûrement les jeux vidéos ou la télévision. J’ai moi-même essayé avec ma fille, sans succès.

medium_img_0072.jpgA l’oratoire de Mal Ivert, nous retrouvons ceux partis de Puyloubier ou Rians. Tout le monde s’arrête. Les réactions sont diverses : entre les plus âgés qui prient à voix basse, les enfants qui jouent au ballon autour de l’oratoire, celui qui lit à voix haute la prière laissée par un randonneur, celui qui téléphone, je me sens « à part », silencieuse avec mon appareil photo.

Une vierge à l’enfant de simple stuc blanc, dans une niche ouverte au sud est, au sommet d’une sorte de borie. (Yves Paccalet, Terre sauvage, mars 1997)
C’est maintenant que l’ascension commence véritablement. Je rejoins bientôt un couple de retraités qui a perdu le balisage rouge. Je les rassure et les étonne : « Mon GPS va nous dire où est le chemin ! ». Ebahi mais ravi, ce couple qui n’a ni télévision, ni téléphone portable se demande comment ça marche. Je leur explique qu’il faut un ordinateur, un logiciel de cartographie et une carte IGN. « Pas question d’avoir un ordinateur ! » répliquent-t-ils. Je souris gentiment quand ils m’avouent s’être un jour perdus à la Sainte-Victoire et avoir effectué la descente à la lueur des étoiles, sans pleine lune, arrivant finalement vers 1h du matin chez eux…
medium_img_0076.jpgLe chemin étroit et caillouteux, cachant parfois son balisage aux regards attentifs, est plus difficilemedium_img_0082.jpg que tout à l’heure. Parvenue sur la crête repérée par un cairn très visible, la neige a laissé quelques plaques et le vent souffle plus fort. Plusieurs groupes installés sur les flancs de la montagne pique-niquent, savourant autant leur repas que le plaisir d’être tous là, tout là haut. Au croisement avec le chemin qui monte depuis le col des Portes, plusieurs parapentistes bien chargés, se dirigent vers l’aire de décollage.

Arrivée au pic des Mouches (pas de mouches en cette période mais beaucoup de medium_img_0085.jpgmoucherons en été), c’est une victoire. Deux étrangers me demandent d’immortaliser leur passage au sommet. Ensuite, je m’assois et me remplis les yeux de la vue sur la crête, vers la croix de Provence que l’on devine à peine dans la brume de ce temps hivernal. La descente se fait par le col des Portes : descente un peu risquée car les pierres sont humides et la terre glissante. Le plus désagréable reste à faire : 3,5km de route pour rejoindre le parking. Je ne serai dépassée par aucune voiture et donc aucune occasion de faire du stop. Sur cette CD10, plusieurs stèles en hommage aux résistants et un élevage caprin couperont la monotonie du trajet.

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Jeff s’était promis d’y aller aussi. Voici une des photos qu’il a prise ce jour là au pic des Mouches dont la hauteur a été récemment réévaluée à 1010m.

L’année Cézanne, 2006


* Etes-vous prêt pour l’année Cézanne (quiz du magazine l’Internaute)

A lire, pour une entrée en matière, la BD, tout en simplicité et touches de peintures : Paul Cézanne, un rebelle en Provence, Alain Exiga, Olivier Bauza, David Ballon – Editions Cerise et coquelicots, 2005

Un week end à Aix-en-Provence à l’occasion de l’année Cézanne, voilà une idée qui peut vous amener à découvrir le peintre autrement, pour peu que vous acceptiez de vous plonger complètement dans son univers.
1859 : il abondonne ses études de droit qu’il avait entamées pour faire plaisir à son père, tout en suivant les cours de l’école municipale de dessin.
1861 : il fréquente l’Académie Suisse, prestigieux atelier de peinture parisien, où il rencontre Pissarro et Guillaumin, mais il échoue au concours d’entrée à l’Ecole des Beaux-Arts ; il ne fera jamais partie de cette école.
Il revient à Aix travailler dans la banque paternelle, mais repart un an plus tard pour Paris où il se réinscrit à l’Académie Suisse. Définitivement, il décide d’être peintre. Son père continuera de l’entretenir.
Les lieux où il a vécu :

  • Paris, 1858, 1861
  • Aix en Provence, rue de la glacière, 1844-1850
  • Aix en Provence, rue Matheron, 1850-1870, en alternance avec le Jas de Bouffan. Issu de la bonne bourgeoisie provinciale, son père est propriétaire à Aix-en-Provence d’une prospère fabrique de chapeaux. Plus tard, il deviendra banquier. Il acquiert en 1859 une grande et belle bastide située dans le quartier du Jas de Bouffan ; c’est dans ce quartier que j’habite : je passe tous les jours devant cette bastide et sa longue allée de marronniers mais je ne peux apercevoir ni le petit bassin agrémenté de fontaines ornées de lions et dauphins, ni la petite serre qui se cache sous les frondaisons ; la ferme, composée de six corps de bâtiments imbriqués les uns dans les autres, en bordure de l’actuelle propriété, fera partie des grands motifs cézanniens. La propriété sera vendue en 1899. Elle ne se visitait pas, jusqu’à cette année 2006 (MIH).
  • l’Estaque (Marseille), 1870, pendant la guerre. « …au soleil couchant, en montant sur les hauteurs, on a le beau panorama du fond de Marseille et les îles, le tout enveloppé sur le soir d’un effet très décoratif. » Lettre à Zola, 24 mai 1883
  • Pontoise, Auvers sur Oise, 1872 : chargé de famille, Cézanne s’y installe dans un logement fourni par le docteur Gachet
  • Gardanne, 1885-1886. Pour l’année Cézanne, ses oeuvres ont été reproduites sur des toiles de grand format (1,80 par 2,50 m) et suspendues au-dessus du cours, sur la façade de l?(tm)Hôtel de Ville et de la Médiathèque ainsi qu’à Biver. C’est durant ce séjour qu’il épouse la mère de son fils ; au cours du repas de noces, elle sera bien mal reçue par « les femmes drapées dans leur honneur de bigotes » : n’oublions pas que nous sommes au XIXème siècle ! Il y rencontrera une jeune fille, Alexandra David-Neel, qui plus tard sera la première femme occidentale à entrer dans Lhassa. C’est là aussi qu’un soir, le jardinier du Jas lui apprend la mort de son père : il quittera définitivement Gardanne.
  • Aix en Provence, appartement de la rue Boulégon ; c’est là qu’il meurt le 22 octobre 1906
  • La maison de sa soeur à Bellevue, au bord de la rivière Arc

Ses amis :

  • Zola : Cézanne fait toutes ses études à Aix, et se lie d’une profonde amitié avec Emile Zola. Il fait aussi la connaissance de
  • Bazille,
  • Renoir,
  • Monet,
  • Sisley,
  • Manet en 1866.
    Il rompt avec Zola en 1886, lors de la parution de « L’oeuvre« , ou il s’est reconnu dans le personnage du peintre raté Claude Lantier. [Zola] était une intelligence fort médiocre et un ami détestable ; c’est ainsi que l’oeuvre, où il a prétendu me peindre, n’est qu’une épouvantable déformation, un mensonge tout à sa gloire… En définitive, c’est là un fort mauvais livre et complètement faux.  » La même année, la mort de son père le met en possession d’une fortune suffisante pour lui assurer définitivement son indépendance.

Sa compagne :

En 1869, Cézanne rencontre Hortense Fiquet, un modèle qui va devenir sa compagne, mais craignant que son père, borné et sévère, ne désapprouve cette liaison et remette en cause sa pension, Cézanne la lui cache, de même, il lui cache la naissance d’un fils, Paul, en 1872 ; son existence sera découverte fortuitement par son père, en 1878.

* biographie de Cézanne, site des peintres impressionnistes

Les lieux où il a travaillé :

  • Le Jas de Bouffan, propriété de ses parents ; c’est le lieu de l’apprentissage de la peinture de plein air, depuis le jardin. Vers 1871, il commence à peindre l’allée des marronniers et le bassin.
  • le cabanon de Bibémus. Pour bien peindre un paysage, je dois d’abord découvrir la stratification géologique
  • L’appartement de la Rue Boulegon à Aix-en-Provence, 1899
  • Meyreuil, le pont des Trois Sautets : Cézanne a porté son regard sur la Sainte Victoire à partir du Plan de Meyreuil, de Chicalon, du Canet
  • Le Tholonet, à partir de 1887 : le Chateau Noir où il stocke son matériel dans une pièce de la cour du pistachier
  • Le Tholonet, les carrières de pierres de Bibémus ou il loue un cabanon
  • L’atelier des Lauves 1901 qu’il fait construire selon ses plans * visite virtuelle de l’atelier

Ce qu’il a peint :

  • Des natures mortes
  • Des baigneuses
  • La Sainte-Victoire : 44 huiles et 43 aquarelles
  • Des portraits et auto portraits

Cézanne, à partir de 1863, propose régulièrement des peintures au jury du Salon Officiel de Paris : malgré sa motivation (« Avec une pomme, je veux étonner Paris » avait-il affirmé…), elles y seront toujours refusées (à une exception près, un portrait, en 1882). A l’exposition de 1877, rue Le Peletier, les Impressionnistes, …, soulevaient une horreur générale et faisaient au public l’effet de monstres et de barbares. Mais celui d’eux tous qui … faisait l’effet d’un vrai barbare, d’un vrai monstre, c’était Cézanne. » (Théodore Duret)
En 1895, la rétrospective organisée par Ambroise Vollard va marquer un tournant pour Cézanne, jusqu’alors peu apprécié lors des expositions impressionnistes. Cézanne est alors redécouvert par ses anciens amis, qui ignoraient en fait beaucoup de son évolution, mais aussi par de jeunes artistes.
medium_cezanne_compotier.jpgPour découvrir les Paysages de Cézanne, au départ du centre ville, 5 chemins balisés par la commune d’Aix, vous indiquent la route à suivre pour vous rendre au Tholonet, au Jas de Bouffan, aux carrières de Bibémus, sur les bords de l’Arc, au pont des Trois-Sautets, à l’Atelier du Maître sur la colline des Lauves, à proximité du chemin de La Marguerite d’où il peignit ses dernières « Sainte-Victoire ».
Pour parcourir plus librement ces lieux, vous trouverez dans ce blog quelques randonnées à la Sainte-Victoire dont :

une au départ du Tholonet, jusqu’au * Barrage Zola.
* Le prieuré par le pas de l’Escalette
* l’oppidum de Saint-Antonin (Untinos)
* Les Roques Hautes (autour des dinosaures)
* La chapelle de Saint-Ser
* Le pic des Mouches