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Le mont Julien depuis Cadolive


Il me fallait une randonnée au départ de Cadolive de façon à la conjuguer avec la chasse au trésor de MP 2013. En parcourant les blogs sur le net, j’ai retenu le parcours présenté par Jean-Luc le mont Julien et le Ratier. On dit aussi le baou de Cadolive.

Bien balisé, le parcours commence à la mairie de Cadolive, emprunte le chemin de Galice qui passe devant le jardin public, traverse le quartier de l’Ortolan ; plusieurs échappées sur le mont Julien laissent imaginer  la dénivelée qu’il faudra monter. A 464m d’altitude, je quitte la route macadamisée pour un sentier fortement raviné sur la gauche : un panneau de bois caractéristique de ceux du CG13 indique 1h20 pour la boucle du Mont Julien.

Balisage dans la montée vers le mont JulienIl traverse une pinède. De drôles de têtes rocheuses me dominent. Je poursuis en direction de la crête (abandon du tracé bleu) par un sentier sur strates rocheuses inclinées pas toujours évident.

A ma grande surprise, quand j’arrive au sommet (je délaisse la piste du tour du Mont Julien), la vue est saisissante de tous côtés et je côtoie le vide : horizon dégagé, toutes les montagnes alentour sont identifiables (même si je ne les ai pas toutes identifiées…) : la chaîne de la Sainte-Victoire apparait tout entière, le regagnas, la Sainte-Baume, Roque-Forcade, la chaîne de l’Etoile et son antenne, Marseille et les îles que l’on devine au loin.

Le rocher sous mes pieds abrite la grotte des voleurs dont je ne vois pas l’entrée. J’interpelle le groupe de joyeux randonneurs pour qu’il m’aide à identifier les sommets : le guide me les énumère tous avec beaucoup de gentillesse et  connaissance du terrain, sauf un sommet enneigé très au nord, dans les alpes. A l’ouest, un rocher rose attire mon attention : il s’agit probablement de celui de l’aire de la Moure sur lequel ont lieu les essais de largage par les canadairs. Un avion bombardier d’eau peut larguer de l’eau seule ou bien de l’eau additionnée de « retardant », un produit coloré rouge qui ignifuge la végétation.

Un canadair fait le plein d’eau directement en vol en passant à rase-motte au-dessus d’un lac, d’une rivière, ou même de la mer, en déployant des écopes sous le fuselage. L’opération d’écopage est délicate et nécessite une formation spéciale de la part des pilotes de ces avions.
Les écopes sont de petites bouches de 10 x 12 cm placées sous le fuselage. Il faut 9 à 12 secondes d’écopage pour remplir les deux réservoirs de 3000 litres. Extrait du site avionique.free.fr

Je redescends le mont Julien, au travers d’argelas et chênes kermès, jusqu’à la piste en contre-bas. Quelques traces d’incendie ont noirci les arbustes, ce qui donne toujours une impression de tristesse. Je me retrouve à un croisement de pistes dont l’une rejoint rapidement Cadolive. Je suis scrupuleusement ce que Jean-Luc a écrit dans son blog :

Au col délaissant toutes les directions proposées , je vais prendre l’étroite sente , fléchage noir double sens  (signifiant  aller-retour par le même chemin, ou voie sans issue ) qui grimpe au sommet du Ratier […] Descente à travers la garrigue, en hors piste, vers la RDF qui contourne la colline.

Autant la montée au Ratier pourrait constituer un attrait un peu semblable au mont-Julien, autant je me serais bien passée de la descente à travers la garrigue : buissons épineux, pas de sentier, rien de difficile mais circulation désagréable, pénible et sans intérêt ; de plus, en arrivant en contre-bas, la hauteur à sauter à partir de rochers instables, n’avait rien d’évident avec un sac à dos et un bâton de randonnée. Je conseille donc soit de faire demi-tour, soit de renoncer à ce sommet et prendre la piste qui le contourne. Il est probable que ça irait plus vite !

Sous le baou de CadoliveLa piste est donc bienvenue ; elle coupe la frontière avec Allauch puis emprunte la piste DFCI sous le baou. Après quelques maisons, elle rejoint l’itinéraire du départ : c’est là qu’on se rend compte de tout ce que l’on a grimpé !

Les photos de Catherine, De cadolive au mont Julien (et même au delà !)

Un peu d’humour de F. Mistral pour finir :

Mieux vaut à Cadolive, rire en mangeant l’olive, qu’être inquiet à Paris en mangeant des perdreaux. Les Olivades, F. Mistral, Paris, Alphonse Lemerre, 1912

Image itinéraire baou de CadoliveJe suis partie de la mairie mais il est sans doute possible de partir du bout du lotissement.
Image de l’itinéraire 5km700, 286m dénivelée (441m cumulées) 2h30 au total, dépl. 1h50

©copyright randomania.fr

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