En cette période de Noël, Majo et moi sommes plus attirées par le marché de Noël que par la marche populaire. Mais c’est la règle du jeu : nous marchons, ensuite nous dégustons. Avant de partir, nous repérons déjà les commerçants à qui nous rendrons visite au retour : le fabriquant de bières artisanales, d’apéritif au basilic, de confit d’oignons,…
Nous passons sous la tour du jacquemart, construit de 1526 à 1646, qui s’élève à 25 m de hauteur.
L’horloge rythme la vie des habitants grâce aux quatre personnages en bois représentant la famille Jacquemard, les 2 enfants – Jaquet et Jaqueto – sonnant les quarts d’heure, et les parents – Jacquemard et Margarido – sonnant les heures et demi-heures. Site lambesc.fr
Nous passons près d’une première fontaine construite en 1877, puis, à la sortie du village le long de l’avenue F. Mistral, près d’une autre transformée en jardinière de fleurs.
L’oratoire Sainte-Catherine à l’angle du chemin de Sufferchoix, inscrit monument historique, est le plus ancien (1629). Son emplacement annonce la chapelle du couvent Sainte-Thérèse, tenu par la congrégation religieuse des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve. Nous n’en verrons qu’un sur les 13 qui existent sur le territoire.
Nous entrons dans le Champ Vert, zone plus naturelle que traverse le canal de Marseille. La piste sans difficulté, parfois revêtue, circule le long des champs, se rapproche du canal, s’en éloigne puis le rattrape au pont Réginaud. Ce toponyme vient probablement de M. Réginaud, tonnelier à Lambesc en 1858, et qui devait habiter dans ce quartier.
Une ruine aux portes encadrées de pierres de taille est tagguée ; le sentier herbeux rejoint le chemin de Berre. Nous cherchons un endroit pour pique-niquer mais il y a peu d’arbres ; c’est donc à l’entrée du Petit Croignes que nous nous arrêtons, dérangeant en chemin un faisan.
Nous reprenons notre route vers le village. A l’entrée, près du moulin, une fresque en trompe-l’œil tente de nous faire croire qu’un pigeonnier est construit là, à côté d’une petite maison.
Le moulin de Bertoire près du complexe sportif, est un édifice historique qui se devine dès que l’on entre dans Lambesc. Datant du XVIIIè siècle, il est restauré avec des matériaux d’époque, en s’appuyant sur des techniques inspirées de celles utilisées pour la construction des moulins provençaux. L’association Conservation du Patrimoine de Lambesc a œuvré avec passion pour redonner vie au Moulin. Aujourd’hui, sa vocation est d’être un « outil » pédagogique permettant de présenter l’Histoire de Lambesc et ses moulins, ainsi que les métiers artisanaux. D’après le site lambesc.fr.
Après l’aire caladée avenue Jules Ferry, c’est l’Hotel-Dieu,construit de 1735 à 1769, avec ses jardins qui invitent à la déambulation.
Les soins étaient assurés par une congrégation religieuse remplacée par du personnel laïque en 1929. Le bâtiment est depuis 1996 une annexe de l’Université d’Aix en Provence, ce qui a fait de Lambesc, le premier village universitaire de France. Ce jardin de curé, rouvert au public en 2012, est un petit trésor de verdure, un lieu idéal pour la lecture, la rencontre ou la flânerie autour des 4 carrés de buis taillés.
Nous retrouvons le marché où nous faisons enregistrer notre retour.
J’ai goûté un peu de bière artisanale après avoir bu un café ; ce n’était pas une bonne idée ; dégustée dans de bonnes conditions, elle a un bon goût typé. La petite Aixoise
Pour l’Ambré du Soleil, le basilic frais a macéré dans du vin blanc. Alain s’attache avec son épouse à n’utiliser que le basilic pourpre frais de leur jardin. Il existe aussi avec du rosé. C’est une réussite. Coordonnées sur le site Mon petit Artisan
Je n’ai pas trouvé beaucoup d’intérêt à cette balade mais elle peut être vue comme l’occasion de prendre l’air et de découvrir le village de Lambesc.
Image de l’itinéraire 9km500, 69m dénivelée (+197, -197), 2h40 déplacement (3h40 au moins avec marché et pique-nique )
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