La Roque des Bancs dans la forêt de cèdres


Merveille du petit Lubéron, cette forêt de cèdres remonte à 1864, date à laquelle les services forestiers introduisent le cèdre de l’Atlas algérien. La balade se fait le plus souvent en forêt, ce qui est bien agréable en été.

* Itinéraires et photos dans la forêt de cèdres du site Balade en Provence
* A la découverte du Lubéron site du Parc naturel régional du Lubéron
* Le village de Bonnieux du site Lubéron News
* L’itinéraire (3km200, 1 heure environ) que nous avons suivi réalisé à partir de CartoExplorer

Nous partons à deux, tôt, pour éviter les grosses chaleurs si bien que le gardien de la forêt n’a pas encore pris ses fonctions et nous ne payons pas le parking. Nous empruntons la route gondronnée, départ du sentier botanique, bien documenté ; de chaque côté, au pied des arbres, la terre est foulée, piétinée récemment comme si un troupeau de sangliers était passé par là . Parvenues à la grande citerne à gauche, nous avons failli rater l’entrée du chemin balisé en bleu.
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Dans la falaise, le long de la Roque des Bancs, quelques grottes où nichent des oiseaux qui s’égaient quand nous y pénétrons. Nous sommes début juillet et contentes d’avoir échappé au sentier classique envahi de touristes plus ou moins respectueux de la nature.
Nous passons à côté des ruines d’une bergerie sous un surplomb rocheux non indiqué sur la carte IGN. Un peu plus loin, nous délaissons le chemin balisé pour monter dans la garrigue : plus aucune trace de chemin. Nous sommes à l’extrémité de la Baume Rousse ; au loin, la Durance et ses iscles (1) : Mallemort, Charleval et les collines de la Trévaresse.
medium_img_2971.jpgAu retour, nous faisons un pari : celui de photographier une cigale ! il faut avoir un sacré sens de l’obervation car elles se confondent avec l’écorce des arbres. Après plusieurs minutes de patience dans une observation silencieuse, mon amie Elizabeth l’aperçoit et la photographie, sans pied. A voir en grand en cliquant sur la photo !

Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas par frottement sur ses ailes que la cigale stridule mais grâce à un système de grosses écailles situées dans l’abdomen. Pour en savoir plus, voir la cigale du site Clair de Lune, ou rendez-vous au palais de la découverte à Paris

Vidéo de Carnets de rando, la forêt des cèdres, par David Genestal

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(1) Brice Peyre, dans son « Histoire de Mérindol en Provence », précise que le hameau était appelé, aux XVIe et XVIIe siècles, « l’Iscle » ou « les Iscles » (c’est-à -dire « iscla », variante « isola », pâté de maisons, du latin « insula »).

* Définition selon le vademecum du voyageur en Camargue

L’aqueduc de Roquefavour


Quel aixois n’a admiré la silhouette ajourée de l’aqueduc de Roquefavour au soleil couchant ?

* Itinéraire et randonnée virtuelle du site Week ends et tourisme en Provence
* Je vous propose un itinéraire de 2h30 environ sur carte IGN 1:25000 réalisé à partir de CartoExplorer™

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Direction du vent et température ressentie

Deux fois plus haut que le pont du Gard, il a été construit entre 1842 et 1847 par Mayor de Montricher. 

L’aqueduc de Roquefavour valut à Franz Mayor de Montricher une gloire exceptionnelle. Et lorsque Louis Napoléon Bonaparte se rendit à Marseille, il demanda à le voir pour lui remettre, au pied même de l’ouvrage, les insignes de la Légion d’honneur. Extrait du bulletin municipal de Ventabren, collines bleues 17, février 2011

medium_102_0203_r1.jpgPetite balade courte et agréable permettant de contempler l’aqueduc et le pays d’Aix. Je l’ai faite avec mon neveu venu se resourcer chez moi.
Le chemin n’est pas balisé ; la route, large et caillouteuse, mène aux vestiges d’un oppidum celto-ligure le Baou de Mario. Ce qui a été découvert est maintenant dans le musée de Ventabren.

Les recherches ont révélé que la période principale d’occupation daterait du 1er siècle avant J.C. mais aurait été cependant assez brève ; le site aurait été abandonné vers 25 avant J.C. L’habitat était organisé selon un plan orthogonal et bâti de pierre calcaire. […] Il y a quelques années, la famille A. découvrait deux pierres rondes en basalte (matériaux volcaniques) dont le diamètre varie entre 37 et 40 cm pour un poids de 1,75 kg à 2,30 kg. […] Pendant leur marche vers l’oppidum de Pierredon (Eguilles), les Romains auraient perdu ces boulets. Extrait du bulletin municipal Collines bleues n°15, février 2010

Quand nous arrivons en haut du plateau, qu’il vaut mieux ne pas visiter un jour de mistral, nous dominons l’aqueduc et le canal qui émerge d’une galerie. medium_101_0185_r1.jpg
En progressant sur le plateau, nous rencontrons un bouc noir qui ne veut pas quitter le chemin à notre approche. Nous décidons de ne pas troubler son espace et nous faisons un détour.

medium_101_0193_r1.jpgNous longeons le canal jusqu’à hauteur du pont où nous entrons dans la pinède. Après un passage rectiligne, nous longeons deux engrenées, petits champs de blé semés par les chasseurs pour attirer le gibier.
Au bout du plateau du Ban, nous avons une jolie vue sur Eguilles. La boucle se termine en descente et rejoint le parking sur le chemin de Rigouès.

Avez-vous vu le TGV sur la photo ci-dessous ?

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La citadelle


* Je vous propose un itinéraire (5km100, 2h environ) sur carte IGN 1:25000 réalisé à partir de CartoExplorer

La météo aujourd’hui à cet endroit :
Orientation du vent et température ressentie

Tout petit itinéraire sur la commune de Vauvenargues où j’ai réussi à emmener ma fille de 15 ans qui, habituellement, ne veut jamais m’accompagner en randonnée. L’avantage de celle-ci, c’est qu’elle est courte et facile, et le temps est sec.

Le col de Claps… permet d’atteindre le plateau du Puits d’Auzon et le Puits de Rians. Ce nom de Claps ou Clapiers désigne un amas de pierre comparable aux cairns bretons. Quant au moraliste qui vécût au milieu du XVIII°, c’était bien Luc de Clapiers dit Vauvenargues auteur de nombreuses maximes. Selon une émission de radio Bleu Provence

Nous partons du col des Portes (631m) où nous croisons deux chiens de chasse égarés. En effet, c’est la période de chasse au sanglier et ces deux là manifestement, cherchent leur maître, se dirigeant vers Rians, au milieu de la chaussée .

Le sentier grimpe doucement jusqu’aux ruines de la citadelle, parmi buis, genévriers, pins d’alep,… excréments de moutons et peut-être même de sangliers ! il ne reste qu’un muret de pierre, vestige d’une ancienne citadelle qui fut un point stratégique par sa position et son ampleur. Coralie pose face au point de vue, à un mètre de la falaise, sans crainte du vertige.

Au loin, l’observatoire astronomique de la Sinne : boule blanche dans la verdure, que l’on peut rejoindre en continuant le chemin au delà de la citadelle ; dans le fond, les sommets enneignés des Alpes du Nord.

Dans la descente, nous entendons des bruits de voix ; au détour du chemin, ce sont des dizaines de pique-niqueurs qui sont installés sur la colline. Nous les gratifions d’un « Bon appétit ! » auquel ils nous répondent en choeur.

Sur le chemin du retour, nous croisons à nouveau deux chiens égarés qui remontent vers le col. Si j’écoutais ma fille, ce sont 4 chiens que nous aurions adoptés aujourd’hui !