Tulipes précoces de Haute-Provence


Cette année trois champs : chemin de Pissais, le long du canal de Manosque, le moins fréquenté avec des tulipes pas encore en fleur ; deux le long de la D116, direction Notre-Dame-des-Anges/Sigonce, lieu-dit La Peynière et La Grange, côté gauche. Pour un stationnement non gênant, parking du centre commercial Carrefour Market à la sortie de La Brillanne en venant d

Et pour ceux qui veulent associer une randonnée aux champs de tulipes : la chapelle Notre Dame des Anges, le canal de Manosque, la colline de Pied d’Aulun avec sa vue sur les champs fleuris et sa cache GC6BYPM Pied d’Aulun de sharkstudio
Vous trouverez dans ce blog plusieurs randonnées à Lurs : Pied d’Aulun et les tulipes d’Hypolite, La glacière des Bouissières à Lurs, Les tulipes de la Brillanne, la glacière et Notre Dame des Anges, Le chemin des Evêques
Image de l’itinéraire associé 9km865, déplacement 2h35 (3h au total), 109m dénivelée (+210, -210)
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Parc ornithologique du Pont-de-Gau, Saintes-Maries-de-la-Mer


Pour observer la parade nuptiale des flamants roses en Camargue, j’aurais pu aller en pleine nature, au bord d’un étang ; l’avantage d’aller dans le parc ornithologique du Pont de Gau (7€50 en 2021), c’est d’avoir la certitude de voir non seulement les flamants mais la faune de la région ; des panneaux explicatifs fourniront les renseignements dont j’ai besoin pour la publication. L’inconvénient c’est qu’il y a du monde et que pour enregistrer une vidéo avec le son, je capte forcément les adultes qui discutent ou les enfants qui se plaignent que c’est trop long. Pour limiter ces inconvénients, je suis arrivée à l’ouverture (10h) et j’ai fait le parcours dans le sens inverse (Selon le plan remis à l’entrée : 1-10- de 11 à 12 en passant par 15 puis de 10 à 1 en passant par 3). Et jusque vers midi, ça a bien fonctionné. J’étais seule sur les observatoires ! Par contre je vous signale qu’en période vacances, les automobilistes font la queue sur le parking ou se garent le long de la route.

Parc ornithologique

Un ragondin peu effrayé par les hommes se régale de l’herbe grasse ; il se reproduit toute l’année. Côté droit, la colonie de flamants, sur une patte, est plutôt calme, cou tordu et bec dans les plumes. A la passerelle je passe côté ouest, c’est le sentier le moins fréquenté et aménagé de façon rustique ; les observatoires sont placés à intervalles réguliers. Bordé de roseaux le sentier s’étire le long de l’étang de Ginès.

Premier observatoire donnant sur l’espace Francis Fabre : je ne peux voir les oiseaux qu’à la jumelle, sans pouvoir les identifier avec certitude. Identification plus facile avec l’avocette et son bec retroussé noir ; elle capture petits crustacés, plancton, mollusques en sabrant de droite à gauche la surface de l’eau.

Pendant un long moment – je ne l’ai pas dérangé – un ragondin aux incisives à l’émail orange, mange puis revient sur la berge pour faire sa toilette. Castor, loutre, ragondin. Au dessus de l’étang de Ginès, un vol rapide d’oiseaux bruyants dessinent dans le ciel deux V irréguliers avant de s’abattre sur l’étang.

Le sentier passe de l’autre côté par plusieurs passerelles de bois. Les oiseaux installés sur les îlots, sont plus éloignés des berges mais je reconnais quand même les ibis falcinelles presque noirs accompagnés de quelques hérons et spatules.

J’emprunte la grande passerelle de bois, transition entre les deux zones, sur laquelle des jeunes filles se lancent en courant, non sans avoir averti de nous garer (de 10 à 1). Les flamants roses sont nombreux, tantôt calmes, tantôt en pleine parade nuptiale. Près du point 7, ils sont regroupés à plus d’une centaine.

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Les fermes de l’Arbois


Randonnée des Fermes et bergeries de l’Arbois déjà parcourue en 2018 ; aujourd’hui Yves Provence, fidèle guide et compagnon de route, m’emmène pour une initiative environnementale (C.I.T.O. : Cache In Trash Out) visant à enlever les boîtes des caches désactivées du geocacheur rabatau ; le début du circuit est inspiré de la Randonnée sauvage sur le plateau de l’Arbois-2 organisée par le bureau des guides GR2013.

La météo ce jour à cet endroit :
Avec le vent et la température ressentie

Sur les traces de l’artiste marcheur, nous passons sous la ligne TGV grâce à un tunnel en béton qui permet l’écoulement des eaux. Après une petite échelle verticale pour descendre, puis deux autres en montée, nous quittons les murs chargés de graffitis pour retrouver le lit du ruisseau de Vautubière, humide et glissant, qui se jette dans le Grand Torrent. A éviter un jour de pluie.

A partir du pont portant le canal construit en remblai, les curieux trouveront sûrement le moyen de rejoindre les berges du canal une dizaine de mètres plus haut. En se positionnant à ras du sol, à l’entrée du premier tunnel du canal et en regardant vers le nord-est, on peut découvrir une succession de trois tunnels creusés dans la roche, parfaitement alignés et comme imbriqués l’un dans l’autre : Sautadou (n°3 sur la carte), Siméon (le plus petit, 23m50, n°2 sur la carte) et Valloubier (n°1 sur la carte) ; on aperçoit alors la lumière qui pointe à l’autre extrémité ; les indications ont été laissées par l’ingénieur en 1854, page 104 du livre Promenade sur les bords du canal de Marseille, E. de Saintferréol (agent-voyer du Gard), impr. de Ballivet (Nîmes), 1854.

Un long mur percé d’ouvertures délimite le bassin de délimonage de Valubière : nous marchons dedans, c’est sans doute pour cela que la végétation ne ressemble pas à celle que nous côtoyons habituellement. Au bout de celui-ci, à peu au niveau du pont, le souterrain qui le relie au bassin de la GarenneAndré s’est rendu en suivant le bord du canal à partir du pont TGV, mais ce sera une autre balade.
Valoubier/Garenne sur le site consacré au canal de Marseille

Ces réservoirs [Garenne et Valubière] sont mis en communication au moyen d’un souterrain[…]. Les eaux que le canal envoie dans le premier bassin, celui de Valoubier, remontent d’abord pour pénétrer dans le souterrain […] et, de là, dans le bassin de la Garenne et rentrent dans le canal après avoir parcouru ce dernier bassin dans toute sa longueur […].
On peut vider et nettoyer chacun de ces deux bassins au moyen de robinets vannes de 0 m 60 cm de diamètre, que l’on ouvre à de fréquents intervalles, pour ne pas les laisser encombrer de limon. Promenade sur les bords du canal de Marseille, E. de Saintferréol (agent-voyer du Gard), impr. de Ballivet (Nîmes), 1854

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