Un globe-trotter en Alaska


Nous avons franchi la ‘la Dernière Frontière‘ en septembre 2005.
Au-delà, nous avons découvert un pays immense, trois fois la France, pratiquement désert sur presque tout son territoire, glacé la plus grande partie de l’année, mais superbe, d’une beauté envoûtante.
Le pays des ours et des saumons.

Ce pays magnifique : c’est l’Alaska.
Album photos

Nous avons atterri à Anchorage, ville située au fond du golfe de Cook donnant sur la mer de Behring. Nous nous sommes dirigés vers le Nord, remontant le long de la SustinaRiveret longeant plusieurs lacs. Les nombreux cours d’eau sont alimentés par tous les glaciers de l’Alaska Range.

Nous avons établi un camp à Talkeetna, qui allait être notre base de départ pour le survol du parc du Denali et de la chaîne du Mont McKinley, sommet de l’Amérique du Nord avec ses 6 145 m d’altitude. Cette chaîne sépare l’Alaska en deux parties, celle du Sud qui regroupe les habitants et les agglomérations et au climat relativement doux, et celle du Nord glaciale et désertique.

L’avion monomoteur et à aile haute, se faufilant entre les sommets et les nuages,  nous a permis d’apercevoir, d’une part, les nombreux glaciers dont plusieurs se rejoignent sans jamais se mélanger et, d’autre part, de très anciens glaciers qui ont laissé leur trace en serpentant entre les montagnes.

Nous avons vu ainsi défiler autour du McKinley, le Mont Foraker, le Mont Hunter et la BrownTower, de même qu’un incroyable enchevêtrement de pics et de glaciers au milieu duquel notre avion s’est faufilé.

Nous avons continué à remonter vers le Nord et, après plusieurs camps successifs, nous sommes arrivés aux portes du Parc du Denali. Découverte de restes de forêts qui ont brûlé et d’amoncellement de bois mort en bordure des lacs.

En contournant ainsi la chaîne du McKinley par le nord, nous avons pu aller jusqu’à Mountain Lake alimenté par la  McKinley River, où seul un bus peut nous emmener dans cet endroit préservé. Un orignal broute en bordure du lac. Ailleurs, un ours grizzly vient exercer son odorat contre notre bus. Nous y restons prudemment à l’intérieur.

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Sur les hauteurs de Chaillol 1600


Un circuit à découvrir autour d’une grande chasse au trésor (pour en savoir plus sur ce jeu, voir menu geocaching) dans les montagnes chères à Ti’Mars… et Nadine qui ont manifestement pris plaisir à le préparer. Hameau de Saint-Michel de Chaillol, commune du parc des Ecrins, Chaillol 1600 est notre point de départ ; entre pâturages et bois de mélèzes, vous découvrirez des paysages et points de vue contrastés, avec en toile de fond le Pic du Vieux Chaillol culminant à 3163 m d’altitude au coeur du Massif des Ecrins.

La météo à cet endroit
avec prévisions à 3 jours

Il ne fait que quelques degrés au dessus de zéro quand nous nous nous mettons en route. Nous démarrons bien vêtus, par le GR Tour du Vieux Chaillol. La première boîte se trouve au clot Chenu (clot Chanu sur la carte IGN) depuis lequel le télésiège ouvre les portes du domaine skiable jusqu’à 2000 m d’altitude.

1 GC301NX le Clos Chenu, la première boîte

Arrivés au lieu-dit les Cougnitz (les Cougnets sur la carte IGN), deux directions possibles ; nous montons ver le col du Viallet par le bois de la Lauzière et sa forêt de mélèzes, ces « arbres de lumière » qui laissent passer le soleil et permettent aux brebis de pâturer le sous-bois ;  2 GC301P0 Les Cougnitz

Curiosité géologique sur les pentes sud du Lingustier, incongruité au milieu d’un paysage de montagne : les Aiguilles ou  grès du Champsaur. Leur aspect évoque, à distance, des cheminées de fées mais leur origine, est certainement toute autre, sans doute due au découpage des bancs de grès par des diaclases verticales.

Noter les surfaces de stratification sub-horizontales, qui montrent que ces clochetons ont été découpés par agrandissement de fentes verticales traversant orthogonalement la pile de strates gréseuses ; […] elles peuvent donc correspondre à des diaclases d’extension, recimentées par des circulations d’eau. Selon GeolAlpes

3 GC301P1 Les aiguilles

La montée au col du Viallet, longue et régulière, côté sud, s’avère agréable au soleil. Presque au sommet, un improbable rocher est maintenu en équilibre entre deux autres. Petit ressaut rocheux avant de franchir le col ; sur l’autre versant, côté Queyron, le froid est si piquant qu’il faut se faire violence pour aller chercher la 4è boîte.

4 GC301PS Col du Viallet

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Le vallon de la Gaillarde aux Issambres


Beau temps en ce 30 octobre. J’ai décidé de partir aux Issambres pour le vallon de la Gaillarde et son dolmen, puis au vivier romain. La randonnée peut être conçue en deux boucles dont le point central est le parking du vallon de la Gaillarde, peu avant le cimetière, au niveau de la station d’épuration, ou en une seule boucle.

La météo à cet endroit
avec prévisions à 3 jours

Des chasseurs sont rassemblés près du cimetière. Je monte dans le vallon, accompagné de quelques courageux vttistes qui me saluent. Le long de la piste, de nombreux arbousiers offrent leurs fruits rouges à la tentation. Fruits oranges en octobre, rouges en novembre, ils sont des deux couleurs et parent la nature de jolies couleurs ; c’est sans doute pour cela qu’il est cultivé dans les jardins. J’en déguste un, puis deux, il y en a autant que souhaité, je peux donc choisir les plus beaux. La peau est granuleuse mais la chair douce. Les fruits mettant un an pour arriver à maturité, il n’est pas rare de voir le même rameau porter les fleurs de l’année et les fruits mûrs nés des fleurs de l’année précédente. J’en ai ramené une bonne quantité chez moi pour le lendemain mais leur stockage au frais a changé leur goût. C’est cueillis et dégustés dans la nature qu’ils sont les meilleurs. Un des rares fruits comestibles en fin d’année, avec les champignons et les chataignes.

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